John Wall répond aux rumeurs de transferts à Washington : “C’est ici que je veux finir ma carrière”

Le 22 nov. 2018 à 08:47 par Bastien Fontanieu

Wizards John Wall
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Au coeur des rumeurs depuis quelques jours, notamment après la gueulante du management des Wizards, John Wall a tenu à rappeler quelles sont ses intentions à Washington. Bouger ? Il en est hors de question.

On peut lui reprocher pas mal de choses, on peut le pointer du doigt sur un paquet d’aspects, mais s’il y a bien une chose sur laquelle Jean Mur a été carré depuis longtemps, c’est son amour pour la franchise dans laquelle il a été drafté. Malgré les hauts, les bas, les tentations, les succès et les revers, Wall a continué à galoper balle en main et à faire lever la foule de la capitale, coast-to-coast après coast-to-coast, chase down block après chase down block. Que ce soit dans son lien étroit avec la communauté du coin ou son ascension dans les rangs des meilleurs joueurs all-time des Wizards, John est une figure importante de D.C. depuis bientôt 10 ans et il a voulu remettre les points sur les i après la dernière victoire de son équipe face aux Clippers. Menés de plus de 20 points, les potes du meneur se sont retroussés les manches afin de calmer la tempête actuelle du côté de la Maison-Blanche, offrant une spectaculaire seconde mi-temps et validant une précieuse victoire à domicile. La fin des rumeurs et des emmerdes ? Certainement pas, car le vestiaire de Scott Brooks reste rempli de TNT et les montagnes russes sont connues pour être fabuleuses chez les Wizards. Mais lorsqu’il peut le faire, Wall veut être très clair sur ce qu’il souhaite faire, et c’est de hisser sa franchise le plus loin possible. Là où elle est censée être vu cet effectif, c’est-à-dire l’élite de l’Est plutôt qu’une bonne grosse blague collective comme celle montrée depuis un mois maintenant. Du coup, sous contrat pour quelques années et en plein dans la piscine des rumeurs, Jeannot a pris la parole et a dit de la façon la plus transparente possible ce qu’il ressent au plus profond de lui.

On a tous mis ça derrière nous. On en a parlé, on s’est excusés, et on en est restés à ça. […] Tout ce que je peux faire, c’est essayer d’être le leader de cette équipe, le meilleur joueur possible et le meilleur représentant de la franchise. Je ne peux pas vraiment me concentrer sur ce que disent les gens autour de moi ou quelle opinion ont-ils, ce qu’ils pensent vivre en voyant tout ça. Je me sens bien ici, si je pensais différemment je l’aurais fait savoir plus tôt, pour être honnête. J’aime être un membre des Wizards. Cela fait 9 ans que je suis ici, c’est ici que je veux finir ma carrière.

Finir sa carrière en ayant joué dans une seule et unique franchise, comme on le sait, cela devient de plus en plus compliqué. Que ce soit dans la nature du marché, la mobilité des agents libres et l’impatience des managers, il est souvent tendu de voir un athlète passer l’intégralité de son parcours en NBA à une seule adresse. C’est ce qui fait d’ailleurs des Nick Collison ou des Udonis Haslem des légendes respectées, comme les Dirk Nowitzki ou Manu Ginobili. Il n’y a peut-être pas le même palmarès et la même bijouterie, mais il y a cette notion d’avoir persévéré sous un seul maillot tout au long de leur carrière. John Wall a un grand avantage pour lui, en ayant récemment prolongé à Washington pour 5 ans, ce n’est pas demain qu’un départ devrait être acté. Certes, c’est le bordel chez les Wizards, mais il suffit de voir le deal de Mumur pour capter qu’un transfert va être compliqué à mettre en place. De 38 à 41 puis 44 et enfin 47 millions de dollars la saison, le All-Star possède un des contrats les plus lourds de toute la NBA et cela pourrait se retourner contre le management de D.C. dans quelques années. Forcément, qui voudra récupérer un John un peu moins rapide et probablement pas bagué (on sait jamais), à un tel prix, en ayant un casier judiciaire plutôt long en ce qui concerne les prises de têtes avec coachs ou coéquipiers ? La bonne nouvelle, c’est que les fans savent qui sera leur meneur pour quelques temps. La mauvaise nouvelle, c’est que si John Wall est en effet conservé sur le long-terme, il faudra checker sa productivité car dans trois ans… attention les yeux.

S’il y a départ, ce ne sera pas via la free agency puisque John Wall est désormais verrouillé sous un contrat qui fait à-peu-près le poids de Dwight Howard sur les épaules de Markieff Morris. Mais bon, un transfert n’est pas à mettre de côté, surtout en ce moment vu ce qui se dit dans les couloirs de la Maison Blanche…

Source : Washington Post


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