Les Rockets punissent des Warriors pas concernés : 107-86, à ce rythme-là les mecs ne vont même pas faire les Playoffs

Le 16 nov. 2018 à 05:17 par Giovanni Marriette

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Source image : affairedegars.com

C’était le match le plus attendu de la nuit, no disrespect pour nos amis les Hawks, les Nuggets, les Clippers et les Spurs. Il faut dire qu’un remake de la dernière finale de conférence ça en jette, même en plein cœur du mois de novembre. Tentons de garder avec nous les lecteurs qui ne connaîtraient pas encore la story de ce match : ce fût une soirée exceptionnelle. Les autres ne dîtes rien, sur un malentendu ça peut marcher.

Toujours pas de Stephen Curry pour les Warriors, l’absence du meneur ayant été prolongée de quelques jours histoire de s’assurer bientôt un vrai retour en bonne et due forme. Andre Iguodala était d’ailleurs cette fois-ci titularisé… à la mène, ceci démontrant une fois de plus l’immensité des choix s’offrant chaque soir à Steve Kerr, surtout avec un mec comme Iggy capable de jouer sur les cinq postes. En face se dressaient cette nuit les Rockets de Houston, quasi-officiellement séparés de Carmelo Anthony et dans un besoin devenu presque compulsif de gagner à la maison après une première win récente ayant suivi quatre défaites inaugurales à la mez. Allez, on ne va pas vous berner plus longtemps, ce match fut à des kilomètres d’être aussi intense que ce à quoi on s’attendait. D’affiche il n’y avait en fait que le nom, et si le premier quart fût relativement équilibré grâce à un Kevin Durant qui tenait les siens sur ses pourtant frêles épaules, la suite fût nettement moins réjouissante pour les fans des Dubs. Oui, toi, le petit Kevin de 16 ans qui a découvert la NBA en 2017 et qui rêve de te tatouer KD quand ta mère te l’autorisera enfin. Mais revenons à ce match au sommet, au sommet… de l’ennui. La faute à des Warriors en dilettante pendant 48 minutes, et l’image de Stephen Curry, Draymond Green et DeMarcus Cousins se marrant sur le banc alors qu’ils ramassent une grosse branlée ne viendra pas contredire ce constat critique. Peu d’envie, une adresse du parking digne d’une mixtape alcoolisé de Gérard (4/18), seize ballons perdus quand des Rockets peu inquiétés en attaque n’en perdaient que… cinq, la recette pour se faire botter le cul est parfaite.

Le pire dans tout ça ? James Harden, Chris Paul ou encore Clint Capela n’auront pas eu à s’employer plus que ça pour se défaire de la prétendue meilleure équipe de la Ligue, laissant les honneurs du jour à d’autres. Parce que quand vous assistez en live au premier tir du parking de la carrière d’Isaiah Hartenstein, c’est que le match était plutôt… original. Quand Vincent Edwards pour Houston et Jacob Evans pour GS inscrivent leur blaze dans les boxscores ? Se référer à la phrase précédente. Bref un match spécial, lors duquel l’écart sera monté à quasiment trente points en début de quatrième quart, consécutivement à un 15-0 pour les Rockets et on ne parle pas de tennis mais bien de basket. Une soirée à oublier rapidement pour les Dubs, qui avaient probablement plus à gagner à nous montrer des images de Draymond Green et Kevin Durant en train de se marrer sur le terrain comme deux bff qu’à s’emmerder à jouer un match de basket à fond, un match qui n’a par contre rien de “référence” pour des Rockets toujours aussi gaspilleurs du parking (encore 47 tirs de rafale pris cette nuit) et qui devront se mettre à rentrer un peu plus de tirs pour espérer poursuivre leur remontée au West Ranking.

Les Rockets retrouvent enfin un bilan à l’équilibre (7-7) et pourraient passer dans le vert en recevant les Kings samedi soir au Centre de la Toyota. Pour les Warriors ce sera beaucoup plus compliqué puisqu’ils affronteront les Mavs, aka l’équipe qui vient d’en mettre 50 au Jazz. Un Jazz que les Dubs n’avaient battu que d’un point, ce qui pourrait donc nous donner une victoire de 49 points de Dallas face aux Warriors. Bah quoi, c’est pas comme ça qu’on calcule ?

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