Carmelo Anthony et les Rockets c’est donc… déjà fini : les meilleures blagues sont les plus courtes, hashtag Carambar
Le 16 nov. 2018 à 16:27 par Victor Pourcher
Elle était attendue depuis quelques jours et la voilà. L’annonce est sortie la nuit dernière : après seulement une dizaine de matchs, Carmelo Anthony est lâché par les Houston Rockets et devient agent libre. Triste dénouement pour Melo, à l’image de ces dernières saisons et de ses performances, et beaucoup d’interrogations quant à son avenir.
Dix petits matchs et puis s’en va. On aurait aimé que le passage de Carmelo Anthony à Houston soit remarqué pour autre chose que pour sa brièveté. Malheureusement, bon nombre d’observateurs étaient déjà perplexes lors de son arrivée son été, et l’ailier-fort All-Star n’a convaincu personne. Des performances en dessous des attentes (13,4 points et 5,4 rebonds en presque 30 minutes de moyenne), un impact moindre et surtout un repositionnement en sixième homme que Carmelo Anthony n’a jamais pu digérer, au point d’aller demander des explications au coaching staff. Lui qui avait jusque là débuté chacun de ses matchs depuis son arrivée en NBA s’est retrouvé sur le banc lors de huit de ses dix matchs avec les Rockets. On savait que Melo ne supporterait pas ce rôle, lui qui avait ri à la simple mention de cette éventualité en conférence de presse. Le divorce semblait donc inévitable et les Rockets se sont exprimés hier dans un communiqué, par la voix du GM Daryl Morey :
“Après de nombreuses discussions internes, les Rockets se séparent de Carmelo Anthony et nous travaillons sur cette résolution. L’approche de Carmelo a été formidable durant son temps aux Rockets et il a accepté tous les rôles que lui a donné le coach Mike D’Antoni. La compatibilité que nous avions envisagé en recrutant Carmelo Anthony aux Rockets ne s’est pas matérialisée, par conséquent nous avons pensé qu’il était préférable d’avancer et que tout autre dénouement aurait été injuste pour lui.”
Pour l’aspect technique, Carmelo Anthony ayant signé cet été en tant qu’agent libre, les Rockets devaient attendre la mi-décembre avant de pouvoir monter un trade. Trop long pour le front office de la franchise texane qui a décidé de s’en séparer dès maintenant et de s’offrir une place disponible dans le roster et du temps pour se réajuster. Au niveau des joueurs et du staff, on rend hommage à Melo, notamment son pote Chris Paul qui assure que “quoiqu’il arrive et où que ce soit, il rebondira”, ou encore le coach Mike D’Antoni :
“Cet été, nous avons tenté quelque chose. Cela n’a pas marché. Il a tout essayé. Il a été formidable pendant son passage ici. Cela n’a juste pas fonctionné pour une raison quelle qu’elle soit. Je veux simplement le remercier pour son professionnalisme.”
Bon, c’est bien beau tout ça mais à côté de toutes ces belles paroles, les Rockets sont tout de même assez satisfaits de cette opération. En effet, le staff se frotte les mains de voir le rookie Gary Clark prendre une nouvelle ampleur grâce à ce départ, son profil de défenseur féroce et costaud correspondant bien mieux aux besoins actuels de l’équipe. Pour Carmelo Anthony, il est temps d’étudier toutes les possibilités pour tenter de redresser une carrière qui se casse de plus en plus la gueule. Ça tombe bien, l’équipe nationale porto-ricaine lui réserve une petite place sous le soleil !
Finalement, on n’aura pas vu Carmelo Anthony beaucoup plus longtemps à Houston qu’à Atlanta. Et comme souvent avec lui, on ne peut s’empêcher de se dire que tout ça est un immense gâchis. Place désormais au Jungle Speed version Melo pour les franchises NBA : mais pas sûr que celui qui l’attrape soit le grand gagnant…
Source : ESPN