Les Spurs font le back-to-back face aux Lakers : après LMA, c’est DMDR qui sort le gros match, pratique pour apprendre l’alphabet

Le 28 oct. 2018 à 08:18 par Giovanni Marriette

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Quatre jours après un Chapter One remporté in extremis par les Spurs au Staples Center, Texans et Californiens avaient de nouveau rendez-vous, cette fois-ci à San Antonio. Un classique de la Conférence Ouest, entre deux franchises rénovées cet été du sol au plafond. Mais comme Gary Lineker ne l’a un jour pas dit, le basket est un sport qui se joue à cinq contre cinq et à la fin, ce sont toujours les Spurs qui gagnent.

Le finish du match de mardi était fou et petit spoiler, celui du Game 2 n’était pas loin de l’être également. Des Lakers qui vont mieux puisqu’ils ont enfin gagné quelques matchs (deux, super), des Spurs qui continuent de faire la nique à ceux qui voudraient les enterrer tous les ans, et voilà comment on se retrouve avec un match engagé, offensif, bref un match tellement plaisant qu’on ne s’est même pas rendu compte qu’une heure après deux heures du matin… il était toujours deux heures du matin. Hein ? Bref. Les héros de la première confrontation se nommaient plutôt Kyle Kuzma et LaMarcus Aldridge ? Ce sont cette fois-ci DeMar DeRozan et LeBron James qui ont haussé les épaules et leur niveau de jeu, comme pour bien faire comprendre à tous ce que franchise player voulait dire. L’entame fut plutôt angelina, grâce à LeBron évidemment, mais également à un Rajon Rondo toujours aussi énervant mais devenu une vraie arme de loin. Un Rondal d’ailleurs sorti du banc cette fois-ci, puisque Lonzo Ball et Josh Hart startaient hier aux côtés de Kuz, Bron et JaVale. Entame angelina donc, grâce également à un Lance Stephenson toujours aussi excitant, n’y voyez rien de salace. Dribbles chaloupés, regards virils et adresse au rendez-vous, l’ancien souffleur de LeBron est déjà devenu indispensable au banc des Lakers de par sa folie bien sûr, mais aussi son efficacité.

Mais niveau efficacité, il existe un bonhomme côté Spurs qui assure sa part du job, dans un style beaucoup plus silencieux que Lancelot du Lak. Dans une peau beaucoup plus disgracieuse on en convient, mais tout cela est bien secondaire. DeMar DeRozan donc, qui aura attendu son cinquième match pour lâcher sa première vraie grosse perf. 30 points à 14/23 au tir, 12 rebonds, 8 passes, Gillette, la perfection au masculin. Il fallait bien ça pour contrer le LeBron Game, le King ayant lui aussi lâché une mixtape avec 35 points et 11 rebonds à 13/21. Mais le roi cette nuit se nommait bien DMDR, l’ancien Raptor succédant à LaMarcus Aldridge comme bourreau des Lakers. Un match qui aurait d’ailleurs bien pu échapper aux hommes de Gregg Popovich, ces derniers ramassant un 0-7 dans les molaires dans le money-time, avant que DeRozan encore lui ne soulage une dernière fois les siens. Un rebond solide de Jeanne Calment Pau Gasol plus tard la victoire était validée, donnant un peu d’air à des Spurs pour qui chaque victoire comptera cette saison, et qui devront s’appuyer comme hier sur leur leader mais également sur un banc solide (Mills, Gasol, Gay, Belinelli, c’est vieux mais c’est fort). Pour les Lakers c’est une autre histoire, adaptation royale oblige, et on attendra de voir le roster au complet (manquait encore Ingram hier) pour se faire une vraie idée.

Rendez-vous demain pour les deux franchises les plus baguées des années 2000, puisque les Lakers iront défier les Wolves de… de qui on ne sait pas trop, alors que les Spurs affronteront leurs voisins de Dallas. Allez, pause dominicale.

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