Chez les Bucks, on reste invincibles jusqu’au combo de la mort : Toronto et Boston dans quelques jours

Le 25 oct. 2018 à 14:33 par Bastien Fontanieu

Giannis Antetokounmpo
Source image : NBA League Pass

Quatre matchs ? Quatre victoires pour les Bucks, qui ont répondu présent dans divers registres jusqu’ici. Un début de saison canon, qui doit se confirmer jusqu’à la fin de la semaine avant un duo de challenges bien piquant.

Hornets, Pacers, Knicks, Sixers, merci, à bientôt, au revoir. Quatre matchs, autant de victoires pour la bande à Giannis, qui n’a pas fait la une des journaux en remplissant ses objectifs mais a fait le nécessaire. Créer une bonne cohésion d’équipe, révises ses nouveaux systèmes signés Mike Budenholzer, et appliquer une attaque folle dirigée par le nouvel entraîneur assis sur le banc de Milwaukee. Soyons courts, soyons précis : les Bucks n’ont pas passé une seule soirée sous les 110 points marqués (113, 118, 124, 123), et c’est pourtant sans avoir pu compter sur un Antetokounmpo venu d’ailleurs. Le Freak, bien dans ses pompes et déterminé à faire de sa franchise la nouvelle Rolls Royce de la Conférence Est, s’est coltiné le boulot de leader attendu en variant playmaking, grosse défense et dunks monstrueux en transition. Et lorsqu’il a fallu ressortir le mode Holy Fuck, Giannis ne s’est pas gêné et a déployé ses immenses ailes sur les Sixers ce mercredi soir. Habituellement, on aurait envie d’en faire une caisse sur le numéro 34, mais c’est le début de saison ultra-collectif des Bucks qui nous ravit en ce moment, avec un respect total du Bud Basketball aperçu précédemment à Atlanta. Minimum 40% de réussite à trois points en équipe, près de 27 passes décisives par soir, un ballon qui circule en permanence, un banc qui contribue correctement, tout le monde trouve ses spots et certains (coucou Khris Middleton) en profitent pour prendre feu.

Maintenant vient le plus fun, le plus intéressant, ce qui va nous pousser à regarder Milwaukee pendant 48 minutes. Ce n’est pas pour manquer de respect aux Hornets ou aux Knicks, qui ont fait de leur mieux pour contenir les Bucks, mais ce qu’on veut voir, c’est cette équipe face à du poids lourd de l’Est. Deux premiers tests réussis contre Indiana et Philadelphie, mais les Pacers semblent être en préchauffage tandis que les Sixers étaient en back-to-back après un match exténuant à Detroit. Pas le genre de la maison de trouver des excuses, simplement on attend bien plus le début de semaine prochaine qu’autre chose. Une fois les Wolves (samedi) et le Magic (dimanche) joués, les Bucks auront toute une semaine axée sur l’élite de la Conférence Est : accueil des Raptors mardi soir, déplacement à Boston le vendredi. Un combo qu’il ne faudra surtout pas louper, pour les raisons que l’on connaît et qui concernent la hiérarchie de l’Est. Qui est le nouveau boss ? Est-ce que Toronto va rester invaincu jusqu’en juin lol ? Et quid des Celtics à domicile, eux qui se sont inclinés contre Orlando ? Au-delà des histoires de rivalité (Boston derniers Playoffs, Toronto en régulière l’an dernier), c’est un duo de gros tests qu’il faudra surveiller de près la semaine prochaine, car c’est aussi là qu’on verra la solidité des fondations posées par Giannis et Budenholzer depuis quelques mois. Milwaukee ne veut pas traîner derrière les Sixers, Celtics et Raptors dans la conversation de l’élite de l’Est : gérer ces deux énormes rencontres servira à hausser le ton.

Jusqu’où iront ces Bucks ? Quand on voit l’efficacité de leur attaque sur ce début de saison, on a envie de s’éponger le front. Mais la semaine prochaine servira de joli checkpoint, dans une campagne qui s’annonce excellente. Toronto à la maison puis déplacement à Boston, c’est déjà coché sur le calendrier.


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