Austin Rivers veut aider John Wall et Bradley Beal cette saison : foutre la merde, c’est mieux à trois
Le 05 oct. 2018 à 00:47 par Bastien Fontanieu
Transféré il y a quelques mois à Washington, Austin Rivers sait que cette saison sera déterminante pour lui comme pour sa nouvelle équipe. C’est pour ça que, dès maintenant, le fiston du Doc aborde l’année avec sérieux.
Souvent critiqué, souvent pointé du doigt, souvent moqué, Austin a peut-être un daron en NBA mais, petit à petit, il a su se faire une propre image chez les pros, grâce à une bonne détermination et un fort caractère. Des traits de sa personnalité qui n’ont pas forcément plu à tout le monde depuis ses premiers pas dans la Ligue, sauf que ça, Rivers s’en tape et il est là pour rester longtemps chez les grands. Du coup, à l’aube de sa dernière saison contractuelle, l’arrière sait qu’un gros challenge l’attend. En effet, agent-libre dans un an Austin débarque dans une franchise bourrée de potentiel mais aussi de TNT. Les Wizards, avant même qu’un seul match de saison régulière soit joué, sont déjà considérés comme le Suicide Squad officiel de la NBA aux côtés des Lakers. Et malheureusement, l’ex-Clipper aide dans cette étiquette collée immédiatement au dos des joueurs de Scott Brooks, car Austin a son petit lot de bastons, de coups de pute, d’embrouilles et autres déclarations borderline. Mais conscient de cette image, le jeune Rivers sait qu’il aura des bouches à fermer, dont la sienne et celle de ses coéquipiers. Ses deux All-Stars notamment, John Wall et Bradley Beal, qui eux aussi doivent réaliser une grosse campagne s’ils veulent utiliser pleinement le potentiel de cette équipe à Washington. Austin s’est donc exprimé de manière positive et encourageante, sachant très bien dans quel aspect du jeu il pourra aider son duo.
Wall et Beal ont dit à Rivers d’être agressif cette saison et qu’il n’hésite pas à parfois monter la balle. Les deux All-Stars vont pouvoir davantage jouer loin de la balle et Austin peut aider à créer en attaque. Les trois joueurs peuvent pénétrer et marquer, ou bien faire la passe pour un joueur ouvert. D’une manière générale, Rivers veut juste rendre leur vie plus facile.
“Ces dernières années, ils ont eu de sacrés responsabilités sur leurs épaules. Cette année, je vais faire en sorte que ce soit plus facile pour John et Bradley. Scorer, créer, ils n’auront pas à tout faire d’eux-mêmes. Ils auront un troisième gars qui peut faire la même chose.”
Good news pour Antoine Rivières, il devrait y avoir des responsabilités à récupérer en sortie de banc chez les Wizards. Sur son propre poste, celui d’arrière et à la fois meneur, seuls Tomas Satoransky et Jodie Meeks semblent en mesure de le concurrencer, ce qui n’est pas énorme en soit. L’important ne se jouera pas tant sur les minutes obtenues mais plutôt sur l’impact créé sur ce temps de jeu proposé. Comme il l’a bien souligné, Austin entre dans une équipe où le duo Wall-Beal a dû trop gérer ces dernières années, ne pouvant compter sur un réel banc ou des créateurs supplémentaires. Otto Porter ? Le projet est censé marcher. Kelly Oubre ? Patience. Ty Lawson ? Get 27. Pas un seul type suffisamment agressif et habile a pu aider les Wizards en sortie de banc, lorsqu’il fallait trouver des points et que ça défendait bien en face. D’où l’utilisé de Rivers en sixième homme, lui qui aura carte blanche pour dynamiter les murailles adverses. Maintenant, attention, car on sait aussi dans quelle direction peut aller Titine. Distribuer parfois, il en est capable, croquer à outrance, également. Et s’il commence à foncer tête baissée dans le tas car les deux All-Stars sont sur le banc et il y a 6 points de retard, on en connaît un qui va se faire tabasser à coup de fouets par Dwight dans les vestiaires. Le risque est donc là, le potentiel aussi.
Un back-court bourré de créateurs dynamiques ? C’est un projet, un de plus chez les Wizards. Si les allumettes ne touchent pas la mèche de la TNT, on pourrait avoir droit à de belles surprises offensives dans la capitale cette année.
Source : NBA.com