Casse-tête pour Brad Stevens : comment gérer les minutes de Terry Rozier… sans froisser l’égo de son joueur

Le 02 oct. 2018 à 18:57 par Nathan Garcia

Terry Rozier III
Source image : NBA League Pass

Brad Stevens avoue donc tout faire pour donner plus de temps de jeu à Terry Rozier. Ce genre de choix de riche.  Problème ? Un certain Kyrie Irving est de retour pour reprendre les rênes à la mène dans le Massachusetts. Comment tout le monde va-t-il gérer cette affaire pour un joueur qui prend de plus en plus d’importance dans l’univers NBA ?  

Pour Brad Stevens, il va falloir se creuser la tête. En effet, le meneur remplaçant a su se révéler au grand jour lors de la dernière campagne de Playoffs, profitant des déboires médicaux d’Uncle Drew. Grâce à ses performances, tout le monde connait désormais son nom (coucou Eric Bledsoe), puisqu’il est passé de 11,3 points en saison régulière à 16,5 points de moyenne lors des phases finales, sans compter les caviars distribués, de 2,9 à 5,7 par match. En Playoffs, Scary Terry a énormément joué à raison de 36 minutes de moyenne. Sauf que le shérif est de retour en ville ! Comment faire en sorte que le numéro 12 des C’s arrive à s’épanouir et continuer à se développer tout en redonnant les minutes que Kyrie mérite ? Si l’on regarde d’un petit peu plus près la répartition des minutes lors des deux premiers matchs de pré-saison des Celtics, Brad Stevens a affiché une première tendance. Terry Rozier a joué 20 et 19 minutes face aux Hornets, quasiment autant que Irving. Seulement voilà, l’ancien meneur des Cavs revient petit à petit de sa blessure du genou et tend à prendre de plus en plus d’importance dans la rotation. Un vrai casse-tête pour le coach des Lutins qui s’est exprimé hier :

« Je dois juste trouver une façon de lui donner le plus de minutes possibles. Il est phénoménal et pas que dans sa façon de jouer, il l’est aussi dans son comportement et dans sa vie de tous les jours. Il travaille aussi dur que tous les joueurs de l’effectif »

Au-delà de ses énormes performances en Playoffs la saison dernière, Terry Rozier est devenu une figure de la Ligue. Tout le monde se rappelle de son beef avec Eric Bledsoe qui déclarait ne pas savoir qui était Terry Rozier. Résultat ? Une bonne série de trashtalking et surtout une victoire du meneur de Boston face à celui de Milwaukee. Tout cela a créé un véritable engouement autour du joueur originaire de l’Ohio, beaucoup plus suivi depuis sur les réseaux sociaux et ovationné dans le TD Garden. Qui dit hype dit business, et c’est le nouvel arrivant Puma qui a réussi à signer le lutin, garant de jeu spectaculaire et de jeunesse en rejoignant Deandre Ayton, Marvin Bagley III ou encore Michael Porter Jr. chez l’équipementier.

Avant le début de la saison régulière, on pourra voir comment le coach de l’année en titre, Brad Stevens va gérer le temps de jeu de son poulain face aux Cavaliers cette nuit, si tant est que ces matchs représentent vraiment quelque chose en matière d’indice. Nous ce qu’on veut c’est la vraie NBA, celle qui commence le 16 octobre.

Source : compte Twitter officiel des Celtics


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