Le best-of des Cavaliers 2017-18 : un quart d’heure de highlights, tu m’étonnes quand t’as un zozo pareil
Le 25 sept. 2018 à 16:16 par Giovanni Marriette
En attendant le 16 octobre et la reprise des hostilités, TrashTalk vous offre chaque jour le best-of 2017-18 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du mois d’août, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights.
Rattacher la saison 2017-18 à un seul homme serait injuste pour les coéquipiers de LeBron James. Bah non on déconne, car ne pas le faire serait surtout injuste pour… LeBron James. Alors ok Jeff Green a postérisé Davis Bertans, Myles Turner, Jarrell Martin, Nicolas Batum et Domantas Sabonis, ok Larry Nance a des bras de la longueur du lampadaire de la rue Voltaire, mais on n’est pas encore sur le même créneau. Ok Sa Sainteté Gérard a notamment lâché des bombes de plus de 25 mètres et a renvoyé Milos Teodosic en Serbie, Tristan Thompson s’est parfois pris pour… Michael Jordan et on sait désormais que c’est un 360 en contre-attaque qui a occasionné la perte du cerveau de Jordan Clarkson, mais on n’est pas encore sur le même créneau. Kevin Love a prouvé une fois de plus que ce n’était pas qu’un obscur sous-fifre, même George Hill a lâché des sacs en fastbreak mais vous l’aurez compris, on n’est pas sur le même créneau.
On n’est pas sur le même créneau que celui pris la saison passée par LeBron James. Car les highlights de LeBron en 2017-18 surpassent les highlights de votre joueur préféré en carrière. Incroyable le King fut tout au long de la saison, jumelant avec merveille et magie la beauté du geste à l’efficacité. Les Pacers se rappellent de son tir au Game 5, les Wolves se rappellent de son contre + tir de la gagne au buzzer, les Raptors sont en reconstruction pour toujours depuis son tir au buzzer du Game 3… Ça c’était juste pour le côté clutch hein. Pour le reste ? Allez, inspiration. L’assassinat de Jusuf Nurkic, celui d’Ersan Ilyasova (déjà mort à une dizaine de reprise la saison passée), une double agression sur Terry Rozier, un contrat de paternité passé avec Taurean Prince, un windmill digne de Dominique LaVine, un alley-oop main gauche en contre-attaque, un… auto alley-oop face aux Warriors, un dagger sur Kristaps Porzingis, le même sur Jayson Tatum pour valider une 47ème finale consécutives, quelques passes de prestidigitateur pour Ante Zizic, Dwyane Wade ou Kyle Korver et un dribble made in Namek face aux Sixers? Respiration.
LeBron James 2018 c’était ça, un basketteur venu d’une autre galaxie. Rendez-vous désormais à partir du 16 octobre pour la suite de ses aventures, et ce sera avec un jersey des Lakers. Et la bonne nouvelle, c’est que ça rend encore mieux dans les Top 10.