Officiel : Chimezie Metu signe pour trois ans avec les Spurs, pas sûr que ça sèche les larmes des fans

Le 31 août 2018 à 07:58 par Giovanni Marriette

trashtalk fantasy league

Les employés de la mairie de San Antonio ont à peine terminé de sécher les rues des torrents de larmes déversés suite à l’annonce de la retraite de Manu Ginobili… que le front office s’est déjà mis en tête de consoler les fans de la franchise. L’annonce de la signature de Quincy Pondexter ? Raté. Celle hier soir de… Chimezie Metu ? Caramba, encore raté. Néanmoins on ne pourra pas reprocher aux dirigeants des Spurs de rester les bras croisés. Que voulez-vous ma bonne dame, la vie continue.

Chimezie Metu… mais qui es-tu ? Première info, il ne sera pas un arrière gaucher qui sortira du banc pour lâcher de l’arabesque à tout va. Non, Chimezu c’est de la bonne barbaque de 2m12 et 100 kilos, qui prendra donc place dans la rotation intérieure de Gregg Popovich, aux côtés de LaMarcus Aldridge, Jakob Poeltl, Pau Gasol et Davis Bertans. Appelé avec le pick 49 lors de la dernière Draft, Chimezu sort de trois saisons universitaires avec USC, trois saisons au dessus des 50% au tir et dont la dernière s’est soldée par de bonnes petites moyennes de 15,7 points et 7,4 rebonds.

Le contrat proposé à Chimezu ets un contrat de trois ans, même si les trois années ne devraient logiquement pas être garanties. Pas spécialement de certitudes aujourd’hui concernant l’utilisation de Metu dans la rotation de Pop mais ce dernier nous a tellement habitué à de belles surprises que l’on se gardera bien de mettre la charrue avant les bœufs cette fois-ci. Avec la signature du natif de Los Angeles, on espère juste que le garçon ne fera pas un flan dans quelques saisons pour rejoindre sa région natale, suivez notre regard. Ses performances lors de la Summeer League de Vegas ont en tout cas du taper dans l’œil de ses dirigeants, même si une fracture de la main est venue l’empêcher de commencer à s’asseoir sur la Ligue. Le poste 4/5 devrait toutefois être de retour pour le training camp, histoire de montrer qu’il peut être le digne successeur de Tim Duncan, à moins qu’il ne soit en fait le successeur de Jeff Ayres, ce qui a – entre nous – beaucoup plus de chances d’être le cas.

Faire le deuil de Tony Parker et Manu Ginobili le même été n’est pas chose aisée et on n’en demandera donc pas trop à ce bon Chimezu. Et puis merde, il a un prénom marrant et c’est déjà pas mal.


Dans cet article