Brandon Jennings s’éloigne à nouveau de la NBA : direction la Russie pour l’homme aux 55 points

Le 21 août 2018 à 13:30 par Theo Faria

Brandon Jennings
Source image : Youtube

Coupé par les Bucks au début du mois d’août, Brandon Jennings a trouvé  son point de chute pour peut-être y finir sa carrière : le Zenith Saint-Pétersbourg. De retour en Europe après avoir commencé à Rome, le meneur fait presque une croix définitive sur la NBA. Bon vent l’ami !

Brandon Jennings a tout fait pour revenir en NBA. Après une saison passée en Chine, puis dans l’équipe de G League affiliée au Bucks, il a finalement décroché un contrat pour le reste de la saison dans le Wisconsin. Après une première apparition sauce old-school où il compile 16 points et 12 passes, la suite sera moins réussie : 5,2 points, 3,2 passes et 2,2 rebonds par match. Des stats pas très glorieuses, mais surtout des vilains pourcentages : 37,5% au tir dont un 27,3% du parking. C’est donc sans surprise que les Bucks ont décidé de libérer leur maçon, qui n’a foulé les parquets que cinq petites minutes en Playoffs. Le poste de meneur étant bouché par le fils de Terry Rozier, le chien de garde de Steph Curry et le ROY 2017, il était difficile de donner quelques minutes à notre ami Brandon. A seulement 29 ans, on peut quasiment affirmer que la carrière de Jennings en NBA est finie, après une dernière pige dans l’équipe qui l’a draftée, il y a 9 ans. La boucle est bouclée. Petit rappel, Brandon Jennings tournait à 19,1 points lors de la saison 2011-12, la troisième de sa carrière. C’est en 2015 que son histoire prendra un tournant, avec une rupture du tendon d’Achille, le 25 janvier. Avec des moyennes de 15,4 points et 6,6 passes cette saison-là, il ne reviendra jamais à son niveau, enchaînant les années bien en-deçà des statistiques qu’il avait pu nous proposer auparavant.

Comme le joueur à l’air de bien aimer terminer là où il a commencé, il est donc compréhensible de le voir s’envoler pour l’Europe. D’après Nikos Varlas d’Eurohoops, Brandon Jennings devrait poser ses valises à Saint-Pétersbourg. Après avoir commencé sa carrière en Italie, il devrait rebondir en Russie. Un passage par la Chine n’est donc pas d’actualité après y avoir joué l’année dernière, même chose pour la G League. Avant de rejoindre les Bucks, le meneur prenait un main plaisir à dominer ses adversaires avec la franchise affiliée à Milwaukee, les Wisconsin Herd Stats : 21,4 points de moyenne en 7 matchs joués. Brandon Jennings aura l’opportunité de jouer l’Eurocup avec le Zenith, la petite sœur de l’Euroligue. La saison dernière, le club russe s’était fait éliminé en quart de finale. Connaissant le talent qu’a ce joueur, il ne peut-être qu’un atout majeur s’il reste en forme et en bonne santé. On ne souhaite que le meilleur pour celui qui nous a émerveillé dès son septième match en NBA, avec une perf de 55 points face aux Knicks… en trois quarts-temps, oklm. Et puis entre nous, la ville de Saint-Pétersbourg est sûrement plus excitante que celle de Milwaukee. Mais concernant la ligue de basket, là, c’est une autre histoire.

Clap de fin pour Brandon Jennings en NBA. A 29 ans, il ne devrait plus remettre les pieds sur un parquet américain. En s’envolant vers la Russie, une nouvelle page de sa carrière s’ouvre avec un objectif : terminer sa carrière en Europe, là où tout a commencé. 

Source texte : Eurohoops