Dion Waiters revient petit à petit à son vrai niveau : l’arrière aura des bouches à fermer cette saison

Le 20 août 2018 à 03:41 par Bastien Fontanieu

Dion Waiters
Source image : NBA League Pass

Auteur de sa meilleure saison en carrière en 2016-17, Dion Waiters a malheureusement vécu un cauchemar lors de la campagne suivante. Prêt à faire taire ses détracteurs, le sniper est sur la bonne voie pour retrouver les parquets.

Foutue cheville. Foutue cheville, foutu karma et peut-être foutue discipline, aussi, un peu. Au moment où le soleil commençait à briller dans l’univers de Dion, voilà que les dieux de la santé le flinguent en plein bonheur. C’est pas cool. En même temps, on ne va pas se mettre à pleurer pour Waiters, lui qui a été suffisamment bon il y a un an et demi afin que le Heat lui offre un contrat long-terme sur place. Quelques 52 millions de dollars sur 4 ans, avec ça tu peux varier sur les sauces dans ton kebab. Mais est-ce que l’arrière n’aurait justement pas un peu trop abusé de la biggy ? Après une saison formidable durant laquelle il enchaînait les bonnes décisions, notamment dans le money-time, Waiters s’est défoncé la cheville et on ne l’a plus du tout revu au bout de 30 matchs. Opération à la cheville en janvier, bonne année, on se retrouve dans quelques mois. Les médecins annonçaient entre 8 et 10 mois de rééducation intense, sous la haute vigilance d’un Pat Riley plus concerné qu’autre chose. La bonne nouvelle pour Patoche, c’est que Dion s’entraîne actuellement du côté de Miami et il reprend des exercices lui permettant de viser le camp d’entraînement avec intensité. Et ça, c’est plutôt bon signe.

Maintenant, plusieurs choses à vérifier tout de même. D’abord, la capacité de Waiters à fournir deux bonnes saisons complètes de suite, ce dont il n’a pas été capable depuis son arrivée en NBA. Ensuite, sa réintégration dans le groupe d’Erik Spoelstra, l’entraîneur du Heat ayant forcément dû naviguer plusieurs mois sans sa gâchette. Toujours dans le cinq majeur la Céline ? Et quel temps de jeu lui sera proposé ? En concurrence directe avec Dion, plusieurs noms nous viennent forcément à l’esprit. Wayne Ellington, notamment, qui a été conservé et apporter un poignet diabolique à distance. Rodney McGruder, qui bien que moins talentueux offensivement peut aider des deux côtés du terrain avec férocité. Si on se permet de décaler Josh Richardson sur d’autres postes, et qu’on laisse un certain Dwyane Wade prendre sa retraite, on se retrouve tout de même avec trois gars qui devront se partager les minutes. Et ça, même si c’est un luxe pour un entraîneur sur le papier, c’est aussi un possible bâton de TNT dans un vestiaire. D’où le zoom sur l’attitude de Waiters, qui devra être impeccable s’il ne veut pas terminer dans un package en Chine signé Riley. Et vu la gentille petite transition que nous concocte le Heat en coulisses, il y a plutôt intérêt à ce que Dion ne fasse pas trop le con. Retour au top demandé, et que ça saute.

Le Heat ne crachera pas sur quasiment 16 points et 4 passes de moyenne par soir en plus de quelques actions folles en plein moneytime. Dion Waiters a des haters à faire taire, à lui de sortir les flingues à la rentrée.

Source : Sun Sentinel


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