Les Wizards veulent jouer vite et Dwight Howard sera leur rampe de lancement : vers l’infini et l’au-delà, ou pas

Le 10 août 2018 à 09:15 par Giovanni Marriette

Dwight Howard
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On en a finalement peu parlé, mais l’arrivée de Dwight Howard est une sacrée aubaine pour les Wizards. Au-delà d’une réputation de diva qui pourrit les vestiaires, ce dont Dwight ne veut d’ailleurs pas entendre parler, on parle quand même de l’un des meilleurs rebondeurs de l’histoire, qui dispose en plus de ça… de mimines pas forcément maladroites. Scott Brooks le sait, et il compte bien se servir de sa nouvelle recrue pour changer le game de son équipe.

Si les Wizards font chaque année la une des journaux, c’est davantage pour leur faciliter à se voir arrivés avant même le départ de la course. Meilleur backcourt de la Ligue par-ci, favoris à l’Est par-là, on attend toujours la preuve de tout ça sur le terrain et le temps commence à être un peu long. La free agency 2018 de la franchise de la capitale nous fera peut-être taire, John Wall et Bradley Beal ayant été rejoints par Austin Rivers, Jeff Green et surtout Dwight Howard. Un Dwight Howard qui connaitra donc sa sixième franchise après le Magic, les Lakers, les Rockets, les Hawks et les Hornets, un Dwight Howard que Scott Brooks souhaite transformer en rampe de lancement spécial run and gun :

Il est le meilleur rebondeur de cette Ligue et cela créera bon nombre de situations offensives pour nos gars qui peuvent courir vite et shooter. Nous voulons jouer vite. Et comment joue-t-on vite ? Tu ne peux pas jouer vite en gardant le ballon, tu dois choper le rebond, lâcher la gonfle et courir.

Merci Scottie pour le cours de basket en accéléré. Le coach des Wizards a donc fait un rêve, celui d’un pivot qui domine les airs en défense et qui lâche des ballons à Bradley Wall et John Beal pendant que Markieff Morris, Jeff Green, Austin Rivers et Otto Porter débarquent en runner. Why not. La bonne nouvelle du jour ? Le nouveau poste 5 de D.C. annonce être dans la forme de sa vie, en même temps ce serait très bizarre d’affirmer le contraire.

Je sais que je dois être capable de faire progresser John (Wall), Bradley (Beal) et les autres jeunes joueurs de l’équipe. J’ai hâte d’y être, je suis dans la forme de ma vie, je ne me suis jamais senti aussi bien. Mon père était un coach dur au mal et tout ce que j’ai fait dans ma vie c’est courir. Et c’est ce que j’ai aussi fait tout l’été.

Dans un monde parallèle fait uniquement de désirs, hum, l’idée de voir D-12 balancer du touchdown à tour de – gros – bras peut faire fantasmer. Le roster autour est capable d’aller vite, de shooter vite, et l’âge moyen de ces gars-là confère à une certaine confiance niveau progression (coucou Otto Porter, on te cause là). On suivra en tout cas avec attention les progrès et le changement probable d’identité de jeu des Wizards, et on saura très vite si un podium à l’Est est envisageable, ou pas.

Youpi, que des bonnes nouvelles, ne reste plus – comme d’hab’ – qu’à faire le taf sur le parquet pour, pourquoi pas, confirmer ces belles volontés avec des victoires. Sur le papier l’effectif est taillé pour gagner des matchs, dans les cerveaux peut-être un peu moins, alors on souhaite à cette belle bande de thugs de démarrer la saison tambour battant, histoire de ne jamais laisser place à la réflexion. car c’est bien à ce moment-là que les choses pourraient se gâter.