NBA Flashback 2017-18 #24 : quand Giannis Antetokounmpo réactivait le mode code-barres face aux Nets

Le 24 juil. 2018 à 09:06 par Giovanni Marriette

Giannis Antetokounmpo
Source image : montage TrashTalk via YouTube

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

Giannis Antetokounmpo n’avait pas encore eu droit à son big-up dans notre rubrique estivale, c’est désormais chose faite. Impossible de passer sous silence les cartons répétés du Greek Freak, même si les folies statistiques ne sont pas – encore – toujours suivies de résultats positifs avec sa franchise des Bucks. Attention spoiler, ça ne saurait tarder.

Des chiffres ahurissants, et le sentiment flippant que le gamin en a encore énormément sous la semelle….

Une fois encore, Giannis Antetokounmpo a pris les boxscores en otage lors de la saison 2017-18. Une fois encore le petit coquin a tenté chaque soir de faire autant de stats qu’il n’y a de lettres dans son nom de famille… 37, 34 et 44 points pour ses trois premiers matchs de la saison, à des pourcentages inhumains s’il vous plaît, et globalement un mois d’octobre phénoménal terminé avec des moyennes de 33,7 points (à 63% au tir…), 10,3 rebonds et 5,3 passes, parfait pour placer alors Giannis comme un… favori au trophée de MVP. Rien que ça. Le rythme peinera évidemment à être conservé après cette folle entame, mais l’homme à tout faire de Milwaukee trouvera quand même le temps d’en coller 40 aux Cavs et aux Celtics, 41 aux Nets, de taper un petit 36/11/13 des familles face à Denver, on en passe et des meilleures. A l’arrivée une saison pleine, une nouvelle fois, ponctuée les armes à la main face aux Celtics en Playoffs, la faute notamment à un certain Terry Rozier qui aura graillé son meneur titulaire pendant six des sept matchs de la série. Un exercice qui se terminera avec des statistiques de martien (26,9 points à 52,9% au tir, 10 rebonds, 4,8 passes, 1,4 contre et 1,5 steal) et l’impression que le résultat pourrait être encore plus monstrueux lorsque l’on sait que Giannis aura réussi la saison passée des matchs à 20 rebonds, à 13 passes, à 6 contres et à 5 steals. Sait-il tout faire ? Oui. Peut-il encore faire mieux ? Oui ? Est-ce que ça fait peur ? Oh mon Dieu.

26 janvier 2018, ou l’enterrement des Nets

Si cette rencontre face à Brooklyn ne restera pas dans les annales, elle représente néanmoins le genre de domination que Giannis impose à la Ligue semaine après semaine depuis maintenant quelques années. Ce soir-là ? 41 points à 14/20 dont 3/3 du parking et 10/11 aux lancers, 13 rebonds, 7 passes,  steals et 2 contres en 33 minutes. Une partition parfaite, une mixtape de facilité. Le plus flippant ? Peut-être ce petit 3/3 en scred à distance, une flèche de plus à son arc qui le rendrait tout simplement injouable si Giannis développait cet atout potentiel. La simple vue des highlights ci-dessous est flippante. Capable d’être adroit de loin donc, on vous laisse aussi apprécier à quel rang des tribunes se retrouvent ses défenseurs quand ils tentent de le stopper sur le drive, et on vous laisse également mesurer la distance entre ses deux derniers appuis quand il monte au cercle ainsi que la manière avec laquelle le cercle se tord en deux quand le mec joue les thugs. Toujours en tête au Kounmpo le Giannis, et ce n’est que le début alors tremblez messieurs dames…

Des stats, bien sûr, mais au-delà des chiffres c’est la domination globale de Giannis Antetokounmpo qui fait déjà flipper, alors que le garçon n’a que 23 ans on le rappelle. Entiché depuis peu de Mike Budenholzer, on ne sait pas encore quelles sont les limites du garçon mais la réponse se trouve peut-être dans la question : et si Giannis n’avait en fait… aucune limite ?

 


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