Bryan Colangelo aurait voulu se séparer de Brett Brown il y a 3 ans : on en apprend tous les jours sur l’ancien GM des Sixers

Le 16 juin 2018 à 20:41 par Hugo Chalmin

Bryan Colangelo
Source image : Youtube

Mais qu’elle est succulente cette affaire de faux comptes Twitter appartenant à notre ami Bryan Colangelo. Comme après chaque scandale de ce genre provoquant un départ ou une démission, ça balance dans tout les sens sur les différents belligérants de l’histoire. Et on vient d’apprendre que l’ancien des GM des Sixers a souhaité dégager à de nombreuses reprises le copain Brett Brown.

Oh le coquin de Bryan Colangelo ! On a pas fini d’en apprendre sur le phénomène qui a bien fait parler ces dernières semaines. Pourquoi ? C’est très simple, l’ancien General Manager de Philadelphie a été chopé par un journaliste de The Ringer à tweeter sur ses joueurs et autres protagonistes de la NBA via de faux comptes. Une mésaventure qui lui a couté sa place dans la maison des Sixers après que ces derniers ont lancé une enquête indépendante. Juste avant d’être gentiment prié de faire ses valises, BC a eu le temps de prolonger l’actuel coach de la ville de l’amour éternel pour trois saisons supplémentaires. Et on vient d’apprendre par celui que l’on ne présente plus, Adrian Wojnarowski de chez ESPN, que le GM n’a pas toujours porté Brett Brown dans son coeur. À tel point que Bryan et son père ne voulaient apparemment qu’une seule chose : laisser la tête de la team à quelqu’un d’autre. Cette autre personne est ni plus ni moins que l’entraîneur des Rockets, Mike D’Antoni, qui avant de rejoindre le Texas était passé par Philly en tant qu’assistant de Monsieur Marron. Installé en 2015 après son échec avec les Lakers, MDA aurait été embauché comme bras droit, d’après le Woj, pour une période très courte au terme de laquelle le moustachu allait prendre la place de Brett. Comme on le sait tous, le plan machiavélique de Jerry et Bryan Colangelo n’aboutira à rien puisque le tacticien américano-italien signera à Houston après une petite année du coté de la Pennsylvanie.

Voilà pour ce qui est du premier gars que B and J voulaient pour diriger les gamins des Sixers. Mais les deux gaillards avaient bien sûr pensé à une issue de secours et porte le nom de Jay Wright. Si vous ne suivez pas la NCAA, cet homme ne doit pas vous dire grand chose, mais c’est juste le type qui tient les rênes de Villanova, soit la team deux fois championne universitaire sur ces trois dernières années. Head coach de l’université de Philadelphie depuis 2001, Wright avait déclaré pour The Athletic qu’il était intrigué par la Grande Ligue mais qu’il ne voulait pas abandonner le projet de Nova. Finalement, aucun des deux n’a pas pu être attiré et c’est sans doute pas plus mal tant Brett Brown est adoré par les fans du Wells Fargo Center. Et cela aurait été vachement cruel pour BB qui, avant l’an dernier, n’a jamais pu avoir à disposition un effectif lui permettant de jouer autre chose que le tanking. Comme on le sait, l’exercice 2015-16 a été l’un des plus catastrophiques de l’histoire de cette mythique franchise avec à peine 10 victoires sur la régulière. Heureusement, le Process va commencer à se mettre en place sur la saison suivante avec les premiers pas de Joel Embiid sur les parquets NBA durant la saison 2016-17. Pas de quoi accrocher les Playoffs malgré tout. Pas de panique, ce sera le cas lors de cette aventure avec la doublette Ben Simmons-Jojo entourée par J.J Redick, Robert Convington, Dario Saric et autres soldats qui font du bon boulot. Pour sa première postseason depuis 2012, Philly sera loin d’être ridicule puisqu’elle va se débarrasser du Heat en cinq matchs avant de perdre en autant de rencontres face aux Celtics. Et on peut donner du crédit à Brett Brown pour avoir fédéré tous ces gamins en poursuivant leur développement.

Sacré Bryan. Déjà que l’on a appris qu’il avait drafté Markelle Fultz en quasi totale opposition au reste des membres des Sixers, il a apparemment essayé de dégager le chouchou du Wells Fargo Center. Tout est bien qui finit bien pour Brett Brown, et c’est peu dire si c’est mérité.

Source texte : ESPN