Les notes de Cavs – Warriors, Game 3 : the NBA, where Hood better than Curry happens

Le 07 juin 2018 à 07:10 par Bastien Fontanieu

Lakers Warriors
Source image : 9GAG

Envoyez les notes du Game 3 entre les Cavs et les Warriors, y’a comme une odeur de Swiffer dans le salon. Et pour ceux qui préfèrent un résumé dans les règles du lard, rdv ici.

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WARRIORS

JaVale McGee (7) : encore titulaire, encore actif, encore pertinent dans ses choix, dans un match de Finales NBA, une phrase incroyable, qu’on ne pensait jamais écrire. Le type est partout et limite les conneries, l’inverse parfait de Jordan Clarkson.

Stephen Curry (2) : y’a qu’un mec capable de suivre un record all-time en Finales NBA (9 bombinettes) avec une catastrophe naturelle. C’était Steph ou Seth sur le terrain ? On demande, tant le pyromane avait échangé son lance-flammes avec une sarbacane à feutre. Quelques magnifiques passes, un gros shoot, mais sinon c’était zéro. A réussi à perdre le lead dans la discussion pour le MVP des Finales en un seul match. Et ça, c’est cheum. Comme sa perf.

Shaun Livingston (7) : toujours aussi appliqué, bon en défense, collectif, présent quand il faut. Alors fort heureusement il a enfin loupé un shoot… mais un seulement. Chaud Livingston.

Kevin Durant (10) : le plus beau match de… sa carrière ? Le plus propre, vu le contexte ? Intouchable, injouable, incroyable, clutch, posé, calme, leader, dominant, un putain de mâle alpha. 43 points en 23 shoots, le dagger sur les Cavs et la sérénité d’un champion. Kev, quand tu joues comme ça, tu mets tous les basketteurs du monde à plat ventre. Queeeeeeeeeeen.

Klay Thompson (5) : maladroit au shoot, lui aussi, mais toujours le même taf en défense. S’est magiquement mis à planter ses tirs quand il le fallait. 

Draymond Green (5) : son match aurait pu (dû ?) durer 5 minutes, mais Dédé connaît bien les arbitres et s’est tu pour le reste de la partie. Le job habituel, bien fait, voire très bien fait. Toujours là en défense, les mains baladeuses, mais dans le bon sens de l’expression hein. S’il avait mieux géré ses fautes, il aurait mieux que la moyenne, comme dirait la prof de dictée.

David West (1) : faut pas trop en demander hein, donc on a eu le West du Game 1, en retard et dépassé de partout. Affreux.

Jordan Bell (6) : Steve Kerr qui nous sort des trucs pareils en pleines Finales NBA, beh oui forcément qu’avec un Bell qui assure en juin tu prépares déjà la saison prochaine. Qu’est-ce qu’ils sont relous, et forts, c’est dingue.

Nick Young (0) : 5 minutes de gloire puis plus rien, on aurait dit Iggy Azaela.

Andre Iguodala (6) : mais quel coquin. De retour, il est immédiatement valuable et fait les gestes qu’il faut pour aider son équipe à prendre le dessus. Un vilain poster sur Tristan Thompson, le trashtalking qui va avec, et du Iggy à toutes les sauces des deux côtés du terrain. Welcome back.

Kevon Looney (-) : Don’t.

Zaza Pachulia (-) : Give.

Quinn Cook (-) : A.

Patrick McCaw(-) : Fuck.

Steve Kerr (7) : y’a une sorte de jeu avec ses intérieurs, dont le but est de savoir qui va assurer au meilleur moment. Les bonnes minutes pour JaVale, les bonnes minutes pour Bell, pas trop pour West, la confiance en Draymond. Outcoach Lue complet, zéro panique quand la Quicken Loans était bouillantissime. Tu sens qu’il a tafé avec le Zen Master.

CAVS

LeBron James (8) : fâché avec son tir extérieur (13/28), pas aidé au niveau des lancers provoqués, un peu de fatigue et franchement de lassitude. Le mec tape des tomars avec la planche dans la première minute de jeu, tout un symbole des Finales. Y’a pas un type qui peut lui faire meilleur caviar que lui-même. Le reste ? Du LeBron, mais version blasé. Donc des moments de bien et de moins bien, le tout sur une cheville qui a bien chauffé. Sale fin pour le King, ambiance 21 janvier 1793.

George Hill (2,5) : on fait un jeu ? Cela s’appelle “devine qui je suis”. Alors, d’abord je suis capable de jouer comme Dejounte Murray, puis quelques jours plus tard je peux jouer comme Kyrie Irving, puis quelques jours plus tard je peux jouer comme Jean-Michel du 8 à 8. Qui suis-je ? Aucune idée ? Personne ? Oui, bah oui, c’est George Hill. Fantomatique cette nuit, pas le moindre impact sur la rencontre. George Ill.

Tristan Thompson (6) : Double-T s’est double-vénère pour boxer tout le monde au rebond, lâchant même des up and under à faire vibrer Derrick Rose dans son déambulateur. Difficile de demander plus, dommage que ses rotations défensives soient parfois suspectes.

Kevin Love (7) : magnifique en première mi-temps, pas la même en deuxième. Si Gilardi était encore là, il aurait gueulé huit fois que Kéké se battait comme un diable sous les arceaux. Double-double à la pause, double-scalp en fin de match. Si y’en a un qui a visité du pays en défendant sur KD, c’est lui.

Kyle Korver (0) : va falloir y aller, Monsieur. Pas de shoot qui rentre, pas de défense, en fait t’apportes quoi dans ces cas là ?

Larry Nance Jr. (2) : bien, mais pas assez de temps de jeu. C’est con, on est persuadés de connaître la bonne personne pour changer ça…

Jeff Green (2) : un match parfaitement Jeff Green, donc entre Casper et Ghostbusters. Il était à la salle au moins ? Quelqu’un l’a vu ?

J.R. Smith (3) : c’est lui qui met les Cavs sur les bons rails d’entrée de jeu, c’est lui qui les plombe par la suite, après on répète la même chose. Ce serait vraiment cool que Gérard obtienne un peu d’aide, parce que 4 Hall of Famers en face c’est pas avec LeBron qu’il va faire quoi que ce soit. Un peu de soutien les gens, oh. Merde.

Rodney Hood (6) : no shit, il est vivant ? Rodney ? Oui, et il a même cartonné en sortie de banc. Hustle, énergie, création, culot, on aurait dit un vrai coéquipier du King.

Jordan Clarkson (10) : pas une minute de jeu, donc note maximale. Chapeau, c’est mérité.

Ante Zizic (-) : Zizic la famillec. J’ai la dalle.

Jose Calderon (-) : qui a faim ?

Cedi Osman (-) : moi je suis chaud pour un bar à planches.

Tyronn Lue (5) : quasiment pas d’inspiration. Hood, c’était bien. Et les gars se sont tous ramenés motivés en début de match. Jusque là, c’est top. Mais alors quand il faut s’ajuster en plein match et sans le didacticiel envoyé par David Blatt, ça tire la langue. Pas de contrôle sur ses troupes, pas de bataille en fin de rencontre. Beau point d’exclamation.