Les notes de Warriors – Rockets, Game 7 : on espère que vous avez apprécié cette épreuve de tir au pigeon
Le 29 mai 2018 à 08:33 par Giovanni Marriette
Envoyez les notes du Game 7 entre les Rockets et les Warriors et sans vous spoiler… ça sent le redoublement pour quelques zozos. Et pour ceux qui préfèrent un résumé dans les règles du lard, rdv ici.
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WARRIORS
Kevin Durant (8) : un body language à s’enfuir chez les Sixers… puis une vraie deuxième mi-temps. Des shoots impossible à défendre et impossible à mettre si l’on ne s’appelle pas KD. Toujours aussi injouable quand il s’y met, la Finale sera interdite aux moins de 18.
Stephen Curry (8) : un match en deux temps. Une première mi-temps passée les bras ballants, le protège-dents sorti mais le poignet endormi. Puis le mode MVP après la pause pour take the lead et ne plus le quitter. De l’alcool sur du feu.
Klay Thompson (7) : ça aurait pu très mal commencer car on le voyait bien parti pour sortir pour six fautes avant la mi-temps. Puis il a rangé ses mimines et les a ressorti juste pour planter quelques clous dans la nuque des Rockets. Propre, net, vraiment dommage que ce bouc horrible gâche tout.
Draymond Green (6) : lui-aussi était aux abonnés absent à la mi-temps et avait même montré quelques signes d’énervement vis-à-vis de ses coéquipiers. Il a terminé tranquillement en regardant ses coéquipiers cramer le parking, après une belle bataille avec les intérieurs texans.
Nick Young (5) : un tir, une ficelle. Si Swaggy-P avait joué 48 minutes, il en aurait collé 50 et les Dubs auraient évidemment… perdu. La match-up face à Gérard va être all-time, préparez les gants de toilette (pour vous tapoter le front, esprits tordus que vous êtes).
Jordan Bell (5) : rarement vu un mec aussi dingue physiquement et… instable dans sa tête. La tête du mec qui découvre la vie et les règles de son sport à chaque seconde, mais quelques actions de génie de temps en temps. On vous conseille le retour de passe under the legs pour Curry, ça passe pas mal au petit dèj.
Kevon Looney (4) : encore une fois titularisé, il n’a rien gâché en attaque et a fait valoir sa taille dessous même s’il s’est fait grailler plus d’une fois par Clint Capela. La belle histoire de cette série, celle du mec qu’on croise à la boucherie et à qui l’on propose d’intégrer l’un des starting five les plus dingues de l’histoire.
Shaun Livingston (4) : 24 minutes en mode fantôme, à remonter le ballon et à servir un de ses coéquipiers avant de le regarder faire sa sauce. On l’a connu plus investi, mais au moins il fait souffler ses titulaires sans faire de conneries.
Andre Iguodala (-) : dire que les Warriors vont récupérer le leader de leur banc pour la Finale… Très énervant les types.
JaVale McGee, David West, Zaza Pachulia (-) : on les a vu hurler dans les oreilles des shooteurs texans à chaque tir dans le corner. Une bande de vieux thugs absolument plus à la mode mais qui pourraient, pour certains, revenir étaler leurs rhumatismes sur le parquet des Finales.
Quinn Cook et Pat McCaw(-) : une minute chacun, et c’est déjà pas mal.
Steve Kerr (5) : mitigé. La gestion du cas Thompson au premier quart, des vétérans scotchés sur le banc alors qu’un peu d’expérience ne fait jamais de mal en Playoffs… Devra probablement revoir ses plan lorsque JaVale lâchera un 18/10 en six minutes au Game 1 des Finales
ROCKETS
Clint Capela (7) : son début de match est légendaire de hustle et d’application. Dire qu’en 2014 le mec arpentait les sentiers étroits de Saône-et-Loire, le gamin a fait un sacré chemin depuis.
James Harden (6) : quelques éclats incroyables ça et là, mais bien trop souvent la tête des mauvais jours. Ces jours où les tirs ne rentrent pas, ces jours où les passes sont molles. Bien dommage que cela arrive souvent au mois de mai, va falloir revoir les priorités.
Chris Paul (12) : on a compris depuis une semaine que c’était bien lui le vrai franchise player des Rockets. pas forcément le meilleur joueur, mais le plus important. Sacré loser quand même le type, et ça fait vraiment chier pour lui.
P.J. Tucker (6) : sa première mi-temps est digne du Rodman des années 90, mais il a ensuite subi le réveil des Warriors. Terriblement utile pour les Rockets, on connaît certains fans des Suns qui doivent bien halluciner.
Eric Gordon (5) : très grosse performance de prestidigitation car il a réussi à passer de sosie de Kobe Bryant à sosie de Michael Kidd-Gilchrist en une mi-temps. C’est même plus de la schizophrénie là, c’est de la tripolarité.
Trevor Ariza (-12) : la performance est légendaire et aura à coup sûr sa place dans les livres d’histoire. 0/12 aux tirs dont 0/9 du parking, même ma grand-mère s’est foutu de sa gueule. Trevor Arichoke.
Gerald Green (2) : 21 minutes et sept bananes envoyées, ce qui nous fait un ratio d’une banane toutes les trois minutes. Toi aussi apprend les maths avec des shooteurs foncedés.
Ryan Anderson (lol) : tiens, il a a joué.
Joe Johnson (xd) : tiens, il est toujours vivant.
Luc M’Bah A Moute (-) : il n’aurait pas été de trop pour tenter de freiner un peu KD en deuxième mi-temps mais MDA n’a pas jugé bon de faire appel à lui. C’est con, lui aussi aurait pu envoyer de la bonne brique.
Mike D’Antoni (4) : il a tenté quelque chose en lançant deux fossiles en première mi-temps, et en ordonnant à ses joueurs de shooter jusqu’à la mort. C’est con, maintenant tout le monde est mort. Allez, see ya pour les prochaines Finales de Conf.