Les Warriors s’imposent à Houston pour le Game 7 : 101-92, “don’t underestimate the heart of a champion”

Le 29 mai 2018 à 07:15 par Giovanni Marriette

Stephen Curry
Source image : NBA League Pass

Vous qui espériez voir autre chose qu’un Warriors-Cavs en Finale NBA… passez votre chemin. Comme dirait Ramon, Caramba, encore raté, et ce sont donc les champions en titre qui iront défier J.R. Smith et ses lieutenants à parti de jeudi soir. Ce ne sera pas faute d’avoir essayé côté Rockets, et si certains retiendront une deuxième mi-temps cataclysmique, pour notre part on préfèrera souligner que les mecs les auront poussé à un très flippant septième match à l’extérieur…

Un départ canon, facile quand t’as Kobe, Dennis et Hakeem sur le parquet

Le pire dans tout ça ? La majorité d’entre-nous hallucinait encore devant le jeu déployé par les Rockets alors que la mi-temps de ce Game 7 pointait le bout de son nez. James Harden semblait un peu bipolaire mais était là et bien là, Eric Gordon était déguisé en Kobe Bryant joufflu, P.J. Tucker en Dennis Rodman et Clint Capela en Hakeem Olajuwon. Exécution parfaite, alternance inter/extér digne de Zizou en 2006 et des Warriors dans les cordes, avec un Klay Thompson qui prenait sa troisième faute au bout de… quatre minutes (WTF Steve Kerr ?) et un Kevin Durant qui préparait déjà son départ pour Houston cet été. 24-19 à la fin du premier round, 54-43 à la mi-temps et un écart qui restait malgré tout très respectable pour les Dubs, même si l’impression laissée par les Rockets était plutôt celle d’un +30. Oui mais voilà, il en faut beaucoup plus pour mettre ces mecs-là dans les cordes, et Mike D’Antoni allait comprendre très vite que onze petits points d’écart face à ces cinglés ne suffisaient évidemment pas pour souffler…

Le troisième quart et les Dubs, ce porno incessant

Car c’est la bave aux lèvres que les joueurs de Steve Kerr vont revenir sur le parquet après la pause caca. Seuls, aidés par la maladresse des Rockets ou les coups des sifflet des refs, Steph Curry et ses pine-co vont, as usual, passer la seconde, la troisième et même la sixième durant le troisième quart, laissant planer le vent d’une nouvelle finale face aux Cavs alors même que la planète basket commençait doucement à les enterrer une heure auparavant. Le début d’une longue descente aux enfers des shooteurs texans, Harden, Ariza et consorts passant instantanément du mode fire au mode bourré avec… VINGT-SEPT tirs du parking loupés consécutivement. Une vaste blague, mais qui fait ce matin pleurer du sang aux Rockets Fans, d’autant plus que dans le même temps… les deux MVP de GS maintenaient la tête des maçons sous l’eau. Insolence de l’un, perfection de l’autre, un 33-15 dans les dents et un Toyota Center éteint en l’espace de douze minutes. Le dernier quart ne sera qu’une suite logique et plus jamais les Warriors ne seront inquiétés, mis à part pour éviter de prendre dans la gueule les avions balancés par les snipers de Houston…

Score final 101-92, et une Finale qui aura probablement tourné avec la blessure de Chris Paul à la fin du Game 5. Jamais les Rockets ne s’en seront relevés, et les Dubs avaient suffisamment de talent pour s’infiltrer dans la trop grosse brèche ouverte par l’absence du Point God. Un What if de plus dans la grande histoire de la NBA, mais ce matin l’heure est au constat et celui-là est le même que depuis quatre ans : si la Conférence Est appartient à LeBron James, sa voisine de l’Ouest a le mot Warriors tatoué sur le front.

 

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