Les notes de Raptors-Cavs, Game 2 : c’est l’histoire de deux dinosaures qui rencontrent Thanos

Les résumés de match, c’est sympa, mais les notes, c’est mieuh. Alors on range son premier degré là où on pense, on met sa ceinture de sécurité et on fait le point sur ce Game 2 entre Cavs et… entre les Cavs et leur adversaire du soir. Les Raptors, apparemment.

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RAPTORS

Backdoor Valanciunas (4) : non, désolé. Les stats c’est sympa quand ton prénom lituanien c’est Russellas, sauf que hier soir les Raptors ont eu un représentant chauve de Leroy Merlinas de 2m13 avec un jersey de Toronto. Demandez-lui qui c’est Kevin Love, il le cherche encore dans le vestiaire. Défense horrible, double-double sans impact.

Pascal Siakam (3) : deux points en 18 minutes, disons qu’il a surtout passé 15 minutes à figurer sur les photos de LeBron en train de rentrer les shoots les plus durs de sa carrière. Ce sera sympa pour les potes. On force, mais quand James est aussi efficace, Siakam tout le monde.

DeMar DeRozan (5) : c’était bien au début, ça l’était beaucoup moins à la fin. Sauf qu’on parle pas d’un mariage ici, mais d’un match ultime à la maison pour ne pas te faire ruiner par le LeBron FC. Scoring oui, leadership on repassera.

Kyle Lowry (7) : aurait pu taper le match de sa life s’il n’avait pas pris trop de fautes aussi rapidement. Y’en a qui sont bidons, y’en a qui sont compréhensibles, et là non plus on ne parle pas de mariage. Meilleur dino hier soir. On en profite pour rappeler que 10 ans après sa dernière tournée, elle reviendra à l’Olympia prochainement.

O.G. Anunoby (5) : cf Siakam. En gros, il a passé sa soirée à être sponsorisé par Photobox. Photobox ? Donnez vie à Toronto !

Serge Ibaka (0,5) : il s’est ramené à l’heure à la salle, donc on peut pas lui mettre 0. C’est comme si votre rencard Tinder était finalement ultra-hideux mais qu’il était au bon endroit au bon moment, comme convenu. Vous payez au moins le café. Par contre, vous supprimez tout contact une fois que c’est fini, un peu comme Ibaka et les Raptors quand la série sera terminée.

Fred VanVleet (5,5) : beh cette fois, il a mis ses tirs de loin. C’est bien. Sauf quand tu perds de 2000 points derrière.

C.J. Miles (2,5) : a mis ses points et pris ses shoots quand c’était déjà bien la merde pour Toronto. Voilà, c’est tout.

Jakob Poeltl (6) : exquis en première mi-temps, comme une viennoiserie autrichienne. Intensité, défense, jeu physique, bref tout ce que Valanciunas n’apportait pas, en gros. Les Raptors prennent le bouillon dans le troisième quart et Jakob ne joue que 3 minutes, tiens c’est chelou.

Dwane Casey (1) : c’est là qu’on a vu toutes ses limites. Pas d’adaptation quand ses gars ont commencé à paniquer, pas d’autorité et de leadership quand il fallait remettre tout le monde dans le bon train, on aurait dit un daron passant son premier weekend seul avec les gosses pendant que Micheline se fait plaisir avec ses keupines. Une fois l’accélération de LeBron, Dwane s’est Casey avec ses systèmes et a laissé son téléphone sur répondeur. Outcoached par Tyronn Lue, c’est de l’ordre du pénal.

CAVS

Gérard (7,5) : encore une fois proche de la perfection, on réduit la note pour en laisser un peu aux autres. Quinze points à 5/8 au tir dont 2/3 de loin. Les Splash Bros, c’est so 2016.

Kyle Korver (5) : grosses galères au niveau des fautes, c’est con parce qu’il avait l’air chaud pour prendre part au porno. Et vu sa gueule de prof d’EPS qui vient de valider son STAPS et qui croise une jeune étudiante canadienne toute seule dans le vestiaire, ça aurait pu le faire.

Jeff Green (6,5) : feu vert à tous les niveaux, parfait dans son rôle. La quatorzaine en sortie de banc, la quatorzaine qui est un mot n’existant absolument pas mais qui, bizarrement, passe tout seul.

LeBron James (23) : on avait quelques doutes sur la vraie raison concernant l’extinction des dinosaures, on va pouvoir appeler Hachette et leur demander d’éditer leurs bouquins d’histoire. C’est pas une météorite qui a écrasé tous les Petit Pied, c’est juste LeBron qui était en visite à Toronto. Premier joueur de l’histoire à 40 points et 14 passes sur un match de Playoffs. Relisez la phrase ? Pareil, comme vous, on pensait que James avait déjà tartiné ça sur les Raptors par le passé. Surhumain.

Tristan Thompson (3) : voilà qui est plus rassurant. Deux points et deux rebonds, là on retrouve le vrai Tristan. Manque juste une tof bien cheesy sur Instagram et on a la complète.

Kevin Love (9) : qui peut l’ouvrir, maintenant, sur Kéké Lamoroso ? Un petit 31-11 des familles en abusant de la défense des dinos et en montant même au dunk. Ouais, Love a carrément feinté Ibaka et tapé un tomar à deux mains. Si ça c’est pas le signe que (1) il est de retour et (2) Toronto avait bien préparé son match. Du taf de All-Star, fait plaisir à voir.

Rodney Hood (1,5) : comment ça, il a joué Rodney Hood ?

Jordan Clarkson (1,5) : comment ça, il a joué Jordan Clarkson ?

George Hill (6,5) : le tonton qui met les Cavs sur les rails en première période, sans manquer de respect à Love et R2D2. Tellement précieux quand il joue comme ça, agressif sur pénétration et pareil de l’autre côté du terrain. C’était pas le meilleur meneur présent sur le parquet cette nuit, mais il s’est pas fait défoncer sur sa matchup. Et ça, c’est oui.

Tyronn Lue (8) : vous avez bien lu, c’est un 8. Huit qui représente probablement le nombre de chemises de LeBron qu’il repasse par jour, mais qui vient surtout souligner le bon match de Tyronn. Il a pris les bons temps morts quand il fallait et a dû faire un truc, quelque chose, pour que les Cavs soient aussi déter sur le troisième quart. Comment ça il a tendu le micro à LeBron ?

Rendez-vous dans la nuit de samedi à dimanche pour un nouveau porno. Quoique. Nous on sera là, et on promet un vrai match de basket. Genre avec deux équipes, trois arbitres, un ballon, toussa.