Golden State ne tremble pas au Game 1 : victoire impressionnante sur des Pelicans trop justes
Le 29 avr. 2018 à 08:26 par Hugo Leroi
Voilà 3 ans que New Orleans n’avait plus vu les Playoffs. La dernière fois, c’était contre… les Warriors en 2015, et un sweep des familles des futurs champions. Si la clique d’A.D est arrivée cette fois mieux armée, elle ne fit pas le poids sur ce Game 1 face aux Warriors, bien trop forts.
On le sait, les Pelicans n’ont rien à perdre face au tenant du titre. Quoi qu’il arrive, ils auront réussi leur saison, après leur coup d’éclat (et de balai) sur les Portland Trail Blazers. Ils abordaient donc ce match “sans pression”, en sachant que tout ce qui leur arrivera à partir du début de match ne sera que du bonus, hold up inclus. De la pression, il semble que les Warriors s’en sont libérés il y a de ça des années. Ils savent aborder les matchs en Postseason, et ce même sans Steph Curry, qui devrait attendre le Game 2 pour faire son retour. Après un premier quart disputé et offensif se terminant sur un 34-35, les guerriers activeront le mode rouleau compresseur dès le second. Aussi surprenant que de titulariser Nick Young au poste d’ailier (Kerr l’a fait, vraiment) les gars de la baie planteront un 24-2 non pas dans le 3ème quart-temps, où ils ont l’habitude de faire leurs runs pour fermer les matchs, mais dans le deuxième. Ainsi, le 34-35 se transforma en 76-55, en un claquement de doigt. Les Pelicans ne reviendront jamais, et laisseront leurs adversaires dérouler jusqu’à la fin de la rencontre, impuissants face au jeu de transition des flèches d’Oakland. Clé de la série, le rythme infernal imposé par Steve Kerr à ses joueurs aura eu raison des Pels sur ce Game 1. C’est vrai que de passer d’une équipe ultra-lente en Portland à une équipe qui pull-up à foison du parking et sur fast break, c’est un peu brutal comme changement de température. Visiblement, les Pelicans ne s’étaient pas mouillé la nuque avant d’entrer dans l’eau.
22 points d’écart au final, et pas une seule ombre au joli tableau statistique du roster californien. Kevin Durant à 26 points et 13 rebonds, Klay Thompson à 27, Draymond Green en sublime triple-double avec 16 points, 11 assists et 15 rebonds, qui a de surcroît fait pleurer Anthony Davis avec ses 3 steals et 2 blocks en prime. Pas de Steph, mais pas plus de problèmes : Quin Cook met 11 points en 22 minutes, David West fait un bon passage, Iguodala fait le taf défensif sur Jrue Holiday… Tous les éléments étaient réunis pour une victoire affirmée. De l’autre coté, New Orleans va devoir prendre la mesure de l’événement qu’est une demi-finale de Conférence Ouest, pour qu’on y trouve notre compte en tant que spectateur. Même s’ils n’ont plus connu ce stade de la compétition depuis 2008 (avec Chris Paul), la franchise de Louisiane a les moyens de faire mieux, si tout le monde joue au niveau présenté au tour précédent. En effet, avec The Brow à seulement 21 points à 9 sur 20 au shoot, un Jrue Holiday à 4 sur 14 et un Mirotic à 9 points, difficile d’espérer quoi que ce soit. La bonne surprise du soir se trouve néanmoins du coté Pelicans : les 14 points en 8 minutes sur le parquet de Jordan Crawford auront rappelé quel scoreur dynamiteur il peut être en sortie de banc, de quoi servir les intérêts d’Alvin Gentry dans le reste de la série, qui sait…
Victoire logique de Golden State, trop rodé et expérimenté face à des Pelicans pas au niveau sur ce match. Ces derniers devront vite trouver les armes pour matcher leurs adversaires physiquement, car il est impossible d’encaisser 76 points sur une mi-temps si on veut gagner contre ces Warriors là. Avec le retour probable de Stephen Curry au Game 2 de mardi soir, ça ne risque pas d’arranger les choses.