Coup de tonnerre à Portland : nouvelle victoire des Pelicans, 2-0 en déplacement pour New Orleans !

Le 18 avr. 2018 à 09:02 par Bastien Fontanieu

Anthony Davis
Source image : NBA League Pass

Bonjour, bienvenue dans le monde de la panique. Installez-vous, chers Blazers, vous êtes menés 2-0 et devez remporter au moins un match à New Orleans : les Pelicans ont encore une fois été sensationnels en déplacement.

Y’a un bug dans la matrice, ou c’est juste nous ? Sérieux toute l’année en déplacement, les potes d’Anthony Davis n’avaient évidemment pas peur en se déplaçant dans l’Oregon, mais de là à taper les Blazers deux fois devant leur public…?! Lors du premier match, les visiteurs avaient respecté leur plan de jeu habituel et comptaient sur leurs cadres pour faire le job. Quand ça marche, pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Alvin Gentry et son staff ont donc décidé de faire coup-double, mais en nourrissant cette fois un peu plus les coéquipiers d’AD. On devait s’y attendre, le monstre du Bayou allait forcément avoir droit à une couverture défensive plus serrée et une réussite moins insolente, il était donc primordial côté New Orleans de trouver des fournisseurs de buckets ici ou là. Et c’est Jrue Holiday, actuellement paternel de Damian Lillard après deux magnifiques performances, qui a géré la mission du jour. Défendre sur le meneur de Portland en lui rendant la vie misérable, c’était à la fois une affaire individuelle et collective. Attaquer la peinture des Blazers et les punir sur chaque switch ainsi que chaque espace ouvert pour une pénétration, ça par contre c’était solo-yolo. Et responsabilisé au maximum niveau scoring en connaissant très bien le script de la rencontre, Monsieur Vacances enverra tout le public de Portland en RTT avec 33 points, record personnel en carrière sur les Playoffs.

Ce qu’il y avait de plus impressionnant, en fait, ce n’était pas forcément l’exubérance montrée par les soldats de NOLA. Ce n’était pas forcément le fait de voir Rajon Rondo assassiner les Blazers à trois points. Ce n’était pas le fait de voir Nikola Mirotic imberbe et se répéter qu’il s’agit d’un autre homme. Non, ce qu’il y avait d’impressionnant chez les Pelicans, c’était cette confiance absolue en fin de match, comme s’ils étaient attendus depuis longtemps à ce niveau. Une équipe qui n’avait pas connu le premier tour depuis trois ans, avait certes des joueurs habitués des grands moments, mais loin de pouvoir affirmer avoir testé en groupe une forte-pression liée au money-time. Et pourtant, c’est bien New Orleans qui écrasera le Dame time cher à Lillard, finissant la partie sur un run mémorable. Menés d’un point à trois minutes de la fin, les visiteurs ne paniqueront pas et infligeront un sanglant 13 à 2, limitant les hôtes à un seul misérable panier devant leur public. Bombinette de Jrue, bombinette de Niko, bombinette de Rajon, merci, au revoir. Le poing serré et la cravate volant au vent, Gentry ne pouvait se contenir en sortie de match. Il le sait, et ses hommes aussi, nombreux sont ceux qui ne les voyaient déjà pas forcément en Playoffs après la blessure de DeMarcus Cousins. Mais alors qualifiés, et menant 2-0 à Portland en prenant l’avion pour rentrer au bercail ? Fiou…

C’est une mission incroyable que les Pels viennent de valider en déplacement. Deux matchs remportés chez les Blazers, tout ce qu’il reste à faire c’est terminer le travail proprement. Ou au moins en remporter un, pour avoir une nouvelle chance de se qualifier à domicile par la suite. Incroyable.

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