Copain d’avant : Steve Smith, l’envol attendu même sans genou

Le 31 mars 2018 à 18:05 par David Carroz

Chaque semaine, en collaboration avec Clutch-23, TrashTalk vous propose de jeter un coup d’œil dans l’album souvenir de la Ligue pour voir ce que ses acteurs pouvaient nous proposer il y a quelques années. Joueurs, arbitres, dirigeants, tous pourront être vus sous un nouveau jour en plongeant dans cette boite à archives.  So kick off you shoes, sit down, have a beer and enjoy.

Un arrière de plus de deux mètres, capable de scorer, de distribuer le jeu et prendre des rebonds. Un mec qui a brillé chez les Spartans en NCAA. Ça vous rappelle quelque chose ? Si vous avez pensé à Magic Johnson, rien d’étonnant, mais il s’agit en fait de Steve Smith qui a suivi les traces de son idole sur les bancs de Michigan State, fac dont il est le meilleur scoreur, quatrième passeur et cinquième rebondeur all-time. Pas dégueu sur un CV au moment de débarquer en NBA, et la jeune franchise du Heat saute sur l’occasion de le drafter en cinquième position en 1991. Si sa campagne rookie est convaincante, des soucis au genou le font passer deux fois sur le billard en 1992, freinant son ascension. Pour couronner le tout, dans cette période physiquement compliquée, le moral va également prendre un sacré coup avec le décès de sa mère. Rongeant son frein devant les matchs de ses coéquipiers qui peinent à s’imposer, Steve Smith se reconstruit un corps, façonne son jeu et reprend le dessus sur ses émotions. C’est à ce moment-là que se déroule ce mini-documentaire, annonçant à juste titre son retour le 20 janvier 1993.

Si sa carrière reste loin de celle de Magic Johnson, Steve Smith terminera tout de même All-Star, champion NBA en 2003, champion du monde en 1994 et champion olympique en 2000. Un palmarès pas mal pour un gars qui a formé durant quelques années aux Hawks un backcourt très complémentaire, performant mais aussi sous-estimé aux côtés de Mookie Blaylock.


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