LeBron James tue les Wolves au buzzer : le King a dit non, les Cavs triomphent de justesse !

Le 08 févr. 2018 à 05:04 par Bastien Fontanieu

LeBron James
Source image : NBA League Pass

Dans un match aussi irrespirable qu’intense entre Wolves et Cavs cette nuit, c’est LeBron James qui a sauvé les siens en plantant un énorme shoot au buzzer : victoire de Cleveland et grands sourires dans le groupe, ça c’est du tir groupé !

Aurait-il pu demander meilleure séquence, meilleure action, meilleur médoc pour une équipe passant ses dernières soirées tête baissée ? LeBron avait promis aux reporters locaux qu’il allait retrouver son rythme habituel, celui qui faisait de lui un favori au titre de MVP pendant l’automne. En baisse de régime et fatigue ces derniers jours, James levait le pied mais ses Cavs le sentaient tout de suite et il n’avait finalement pas trop le choix. Il fallait assurer dès ce mercredi soir, à Cleveland, contre des Wolves inspirés. Dans une lutte sans véritable défense et avec des shoots de tous les recoins à trois-points (nouveau record NBA, 40 tirs à trois points rentrés en combiné par les deux équipes), les Cavs se mettaient eux-mêmes dans la merde sur des séquences assez prévisibles. Un money-time terminé sur un non-système de Tyronn Lue et un shoot loupé de LeBron ? Damn. Un Jimmy Butler prenant alors feu en prolongation pour faire sa spéciale face au King ? Damn. Une balle dans les mains de ce même Jimmy, afin de prendre l’avantage et définitivement enterrer les habitants de Cleveland dans leur déprime récente ?

Là-dessus, LBJ a dit non. Et ce qui suivit fût le combo tant attendu par des fans en quête de repères, priant pour que leur roi revienne sur la terre qui lui appartient. THE LAND inscrit sur les maillots, THE GAME coulant dans les veines. Sur une pénétration de Butler pour donner l’avantage aux siens, LeBron s’élève en deuxième rideau et vient écraser la balle en direction de Gérard. Le public explose, la dernière munition des visiteurs n’était pas un jumps-hot mais bien une pénétration un poil forcée, Jimmy offrant au King la possibilité de transformer le ballon en jouet pour enfant. Temps-mort Cleveland, plus qu’une chance, que faire ? La spéciale Laettner ! Dédicace à Chris et à l’équipe de Duke du début des années 90, la passe de Jeff Green est envoyée vers un LeBron qui, en tête de raquette, est isolé. Le monstre attrape la balle, se retourne, n’a qu’une seconde pour dégainer, lâche sa jambe en extension après 48 minutes de feu, et claque la ficelle d’une Quicken Loans Arena qui ne demandait que ça. Pouvait-il être davantage sauveur, lui qui l’a été tant de fois ? Tous souriants, tous heureux de cette délivrance, les coéquipiers de James se checkaient avec l’enthousiasme du premier jour de l’entraînement en septembre. Peut-être était-ce ce qu’il fallait, un classique de saison régulière avec des exploits et un finish au buzzer ? En tout cas, niveau timing et donc en veille de trade deadline, on pouvait difficilement demander mieux chez les fans de Cleveland.

Inutile de préciser que ces deux incroyables actions viennent ponctuer une soirée à 37 points, 10 rebonds et 15 passes, à 16/22 au tir, et en 48 minutes de jeu. Un putain de cyborg, y’a rien à ajouter.

👑👑👑 KING JAMES FOR THE WIN, BALL GAME !! 👑👑👑pic.twitter.com/65eDOl5hwC

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 8 février 2018

LEBRON A DIT “NON”pic.twitter.com/GqFQT0mlkX

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