Anthony Davis continue son massacre : 45 points et le scalp de Boston, faut le dire si c’est trop facile

Le 17 janv. 2018 à 05:03 par Giovanni Marriette

Anthony Davis
Source image : diariodibilogia

Another day au taf pour Anthony Davis cette nuit face à Boston… Une nouvelle performance de mammouth qui nous oblige ce matin à nous poser cette question : existe-t-il quelqu’un sur cette planète capable d’arrêter le phénomène ?

Il en avait déjà collé 35 aux Warriors ou encore 39 au Magic. 37 à Indianapolis ou 36 contre le Thunder. Ses quatre derniers matchs ? 30 points à 12/14 face aux Pistons, 36 contre les Blazers, 48 points et 17 rebonds au Madison et donc… 45 points et 16 rebonds cette nuit à Boston. Des Celtics qui restaient sur une série de sept succès de suite et qui roulent sur la Conférence Est, histoire de rajouter de sel à cette nouvelle énorme performance du monstre de New Orleans. Une démonstration de puissance ? Oui mais pas que. Car si Anthony Davis est évidemment dominateur de par une débauche d’énergie toujours plus hallucinante, l’intérieur de NOLA a offert cette nuit un cocktail on ne peut plus complet. Fade-aways dignes d’un Kobe Bryant qui se serait laissé allé au niveau des sourcils, putback sur un trois raté de DeMarcus Cousins, panier après trois rebonds offensifs si bien que les refs cherchent encore les ressorts sous ses sneakers… AD aura tout simplement été au dessus de la mêlée au TD Garden, un soir de plus dans une vie devenue terriblement banale ces dernières années.

Al Horford, Marcus Morris, Daniel Theis ou Aron Baynes, personne côté Boston n’aura évidemment réussi à contenir la bête, et si un lancer raté puis une accélération de Kyrie Irving auront finalement offert une prolongation heureuse aux fans des C’s, ce sont bien le n°23 de NOLA et ses gars qui repartiront du Massachusetts auréolés d’une troisième victoire de suite, une troisième orgie offensive, une troisième démo pour AD. Les stats de Davis cette saison ? 26,7 points à 56,6% au tir, 10,5 rebonds et 2,1 contres. Les Pels ? Désormais installés à la sixième place à l’Ouest, bien heureux de voir leur monstre à deux têtes carburer à plein régime et leurs snipers faire feu partout autour. Et la nouveauté est peut-être bien là, puisque si personne ne peut désormais contester la domination individuelle de l’un des joyaux de la NBA, c’est davantage cette capacité à faire faire gagner son équipe qui est en train de faire passer Anthony Davis dans la catégorie du dessus. Car tu peux bien tourner en 40/20 dans une équipe qui prend branlée sur branlée, personne ou presque n’y prêtera attention. Alors que si tu commences à gagner plus de matchs que tu n’en perds, papy dirait que ce n’est plus la même limonade.

On ne parle pas encore d’un réel candidat dans la course au MVP, on ne parle pas encore d’une réelle chance des Pels d’exister en Playoffs face aux toutes meilleures franchises de l’Ouest, mais on rappelle simplement qu’Anthony Davis n’a que… 24 ans. Vous trouvez ça flippant ? On trouve ça effroyablement flippant.