Les Pacers retrouvent le smile : 2 victoires en 2 matchs avec le retour d’Oladipo… et celui de la défense

Le 09 janv. 2018 à 06:15 par Bastien Fontanieu

Victor Oladipo
Source image : NBA League Pass

Pour son second match de retour après quatre rencontres d’absence, Victor Oladipo a fait le boulot mais ce sont surtout les Pacers au complet qui se sont relancés : après Chicago, c’est Milwaukee qui passe à la trappe.

C’est toujours agréable de taper des copains dans la même division. Et c’est encore plus appréciable, lorsque vous êtes dans la Centrale et que vous l’emportez en défendant agressivement. Non pas qu’on veuille faire de ce quintet historique le représentant ultime du basket de l’Est, mais entre Pistons et Pacers y’a quand même un petit passif dans une moitié de terrain. Et c’est justement celui-ci qui était contrariant pour Nate McMillan ces derniers temps. Quatre matchs sans Victor Oladipo, c’est une chose, et il fallait s’ajuster offensivement en ce sense. Mais encaisser 110,6 points de moyenne sur les cinq dernières sorties, c’était inconcevable. Impossible de parler de rester dans le Top 8 de l’Est avec un rempart aussi mou, surtout quand Philly toquait à la porte avec un jeu retrouvé et une huitième place dans le viseur. L’objectif était donc simple sur ces derniers jours de compétition, non seulement retrouver Oladipo afin de dynamiter la mène et que chacun retrouve son rôle, mais aussi rappeler les principes défensifs à de jeunes joueurs qui peuvent parfois se laisser distraire. Une fois les Bulls écartés avec un premier takedown remarquables (125-86), ce sont les Bucks qui se ramenaient au Bankers Life Field House… et qui ont pris le tarif local. Barrière redressée, agressivité retrouvée, et donc jeu rapide obligé.

En ayant perdu de 20 points dans le Wisconsin la semaine dernière, les Pacers avaient un petit sentiment de revanche, mais ils étaient surtout conscients que les potes de Giannis avaient de quoi être confiants. S’imposer dans le money-time à Washington, quand tu vas dans l’Indiana juste derrière tu peux espérer une double-win marquante. Il fallait donc jouer sérieusement et verrouiller les jeunes daims, en proposant la recette qui a marché sur ce début de saison : ligne extérieure suffocante, rotations guidées vers un Myles Turner intraitable en protection d’arceau (encore 3 contres cette nuit), et derrière tu galopes pour fatiguer les visiteurs. Un petit jeu auquel Myles se régalera, tout comme Lance Stephenson, Domantas Sabonis et compagnie. Pas besoin d’un Vicky en mode All-Star ou d’une réussite affolante à trois-points, il fallait juste déprimer les Bucks en restant détestables dans leur propre moitié de terrain. Ce qui fût validé en trois quart-temps, le dernier servant de pause clope pour les potes de Cory Joseph. Après cinq revers consécutifs, ce sont donc deux victoires qui viennent d’être ajoutées au bilan local, et deux prouesses défensives. Si Indiana veut justement rester Top 8, la recette n’est pas bien compliquée. Et ça, Nate McMillan était bien content de le rappeler.

Avant un duel très attendu avec le Heat, les Pacers pourront souffler un coup et apprécier leur travail récent. Au lieu de craquer, ils ont su se ressaisir et lancer enfin leur année 2018 avec deux beaux succès : à confirmer ce jeudi contre Miami.

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