Mais que devient Big Baby ? Glen Davis pourrait passer par la G-League afin de retrouver la NBA

Le 01 janv. 2018 à 08:50 par Bastien Fontanieu

Source image : montage via nba.com

S’il fête ses 32 ans aujourd’hui, Glen Davis sait très bien ce qu’il souhaite comme cadeau ultime pour son anniversaire : un retour en NBA, dès que possible. La route sera aussi longue que la queue au McDrive, mais Big Baby sait être patient.

Ah, ce bon Glen. Si marquant lors de son passage dans la Grande Ligue, si marrant une fois qu’on lui tend un micro. Certes, le bonhomme a quitté le circuit depuis un bon bout de temps, mais Davis est loin d’être trop âgé et il le sait. La dernière fois qu’on l’avait observé en NBA ? C’était il y a plus de deux ans, lorsqu’il évoluait chez les Clippers lors de la saison 2014-15. Intérieur supplémentaire recruté par Doc Rivers par équation digne du coach (t’as joué sous mes ordres donc t’es un bon), Big Baby s’était malheureusement blessé et avait quitté le circuit par la petite porte. Des tentatives de comeback, il en avait fait plusieurs, sans succès. Sauf qu’aujourd’hui, en ayant pris son temps et appris de ses erreurs, le produit formé à LSU est déterminé à démarrer l’année 2018 de la meilleure des façons. Avec un peu de bonne bouffe, beaucoup de sérieux et peu de sucre. Plus sérieusement, ce sont différentes voies qui tentent GD ces derniers temps, dont la G-League qui a récupéré quelques légendes ces derniers mois. Kendrick Perkins y faisait notamment son chantier encore récemment, Terrence Jones courait en contre-attaque le mois dernier. Du coup, en entretien avec The Undefeated, Big Baby s’est exprimé avec enthousiasme et optimisme. La NBA, il veut y retourner, et ne pas faire comme ceux qui ne font qu’en parler.

“Je veux jouer, c’est ça la prochaine étape. Quelles que soient les choses que je dois faire pour prouver que je peux encore jouer à un haut-niveau et aider une équipe à gagner, je le ferai. Je sais que ce sera un long processus car je n’ai pas joué pendant deux ans. Mais je sens que je suis dans mon prime au niveau de mon jeu et j’ai encore beaucoup à donner. […] J’envisage la G-League. C’est une excellente opportunité, pour montrer aux 30 franchises que je peux encore jouer sans me blesser. Ils peuvent encore voir ce dont je suis capable, c’est ma meilleure chance pour retourner en NBA.”

Il est clair que parmi toutes les options possibles, faire le boulot en G-League est une des meilleures, si ce n’est la meilleure option. Chaque franchise étant quasiment liée à une troupe de développement, il est plus facile pour ces équipes de voir qui fait le taf et comment le réalise-t-il, plutôt que d’aller dans des championnats obscures ou croire que la BIG3 League va créer quelconque pont potentiel. Ceci étant dit, on ne va pas se mentir, Davis a autant de chance de réintégrer une équipe cette saison qu’un aveugle, tant la remontée est dure et les dernières années ont été fantomatiques. Lorsqu’on quitte le circuit ? Cela peut vite se transformer en bye-bye officiel. Rares sont les légendes comme J.R. Smith ou Michael Beasley, qui ont pu tabasser la compétition ailleurs et utiliser au mieux le ticket donné par une franchise. On voit notamment des copains comme Jimmer Fredette ou Anthony Bennett se tuer à la tâche dans d’autres compétitions… sans pour autant retrouver une place en NBA. Maintenant, Glen garde cet avantage si précieux qu’il a obtenu dès sa saison rookie, c’est la fameuse bague remportée avec les Celtics en 2008. Lorsque vous avez ce type de CV, tout est possible, non ? Reste à voir si le bonhomme peut être efficace dans la Ligue actuelle, elle qui envoie des joueurs de 2m10 à la mène et impose aux intérieurs de tirer à distance, sauf si on a une détente de marsupial. Malheureusement, Big Baby ne coche aucune de ces deux cases, donc il faudra être extrêmement patient et persévérant.

C’est peu dire si on aimerait bien le revoir en NBA, le Glen Davis. Fun, motivé, bon client devant les caméras, l’intérieur aurait pu durer longtemps chez les pros mais son chemin a pris une autre direction. On se retrouve… dans un an ? Courage, et bon anniv.

Source : The Undefeated


Tags : Glen Davis