Quel est votre plus grand souvenir basket de 2017 ? La rédaction de TrashTalk sort les souvenirs !
Le 31 déc. 2017 à 17:29 par Bastien Fontanieu
Pour terminer 2017 de la meilleure façon, et pour aborder 2018 avec des étoiles dans les yeux, quoi de mieux que de se refaire l’année avec les plus grands moments vécus tous ensemble ? La rédaction de TrashTalk sort sa boîte basket, zoom sur ce qui fût marquant ces 365 derniers jours.
_______
BEN : UN COMEBACK ATTENDU
Mon premier flashback ne concerne ni un dunk tonitruant, ni un tir de la gagne, ni un block bien sale. Non, l’image de l’année 2017 restera la jambe de Gordon Hayward qui se brise en mille morceaux pour son premier match officiel avec sa nouvelle équipe. Pour tout le contexte de cette fracture, mais aussi parce que comme des milliers d’autres joueurs, j’ai subi exactement la même blessure avec la cheville en équerre et tous les mois de rééducation qui ont suivi… pour l’ouverture de la saison avec ma nouvelle équipe de l’époque. Une immense pensée à Gordie qui reviendra encore meilleur en 2018. C’est écrit.
ALEXANDRE : KD EN MODE PATRON
Je me permets régulièrement de critiquer l’homme ou en tous cas ce qu’il nous laisse voir de sa personnalité mais cela ne m’empêche pas d’apprécier ce qu’a réalisé Kevin Durant en 2017 lors des Finales. Il a eu en opposition directe un très gros LeBron James et cela n’y a rien changé. Le Durantula était déterminé et à son sommet en terme de jeu : une ligne de stats pharaonique, façon code wifi avec des pourcentages dingues, de la clutchitude et la bague au bout. Une très grande perf forcément desservie par le manque de suspense dû à l’écart entre les deux équipes mais une perf qui restera probablement comme le grand moment de la carrière de KD, avec ce dagger magistral dans le Game 3 en point d’orgue.
PIERRE : ISAIAH STRONG
Y’a tellement de moments incroyables arrivés en NBA en 2017, mais personnellement celui qui m’a le plus touché, c’est le courage dont a fait preuve Isaiah Thomas. En fait, c’est l’ensemble de ses playoffs avec les celtes, dans le contexte qu’on connaît. On va pas rappeler son histoire mais le mec, 60ème choix de draft, qui avait débarqué sans forcément provoquer des attentes faramineuses à Boston, te sort une saison XXL, et à l’échelle de BOSTON, quoi. Il arrive en PO, perd sa sœur mais joue quand même le lendemain, les images dans le huddle avant le match, ça prend aux tripes. Puis les 53 points contre les Wiz quelques semaines après… Niveau mindset, volonté et legacy, c’est first ballot, donc voilà, ce sera l’œuvre globale d’IT en PO 2017 pour moi !
ALBAN : LEBRON TOUJOURS PLUS HAUT
Puisque les grands moments de 2016-17 ont été pris on va partir sur 2017-18. James toujours plus haut. LeBron après s’être bien fait taper par les Warriors en finale, perd en plus son fidèle lieutenant Kyrie Irving. Sans broncher, comme d’habitude le mec bosse comme un taré cet été, et alors que son équipe est en grosse galère, il s’improvise meneur et sort sa meilleure saison statistique. À 33 ans c’est dingue et on se dit qu’on va encore bouffer du LeBron pendant 10 ans. Le GOAT peut avoir du soucis à se faire…
GIOVANNI : UN DIRK A 30K
Génération oblige, c’est cette soirée lors de laquelle Dirk Nowitzki a passé les 30 000 points en carrière qui me vient tout de suite en tête. Une mixtape d’un autre âge au premier quart-temps face aux Lakers et le temps qui s’arrête sur un shoot qui rentre dans la légende. Mark Cuban en larmes sur le terrain qui enlace son plus beau bijou, Holder Geschwindner en larmes… et moi qui chiale comme un gamin. Après Kobe et Tim en 2016, ça commence à faire de sacrés litres.
DAVID : MONSIEUR DONCIC
Puisque tous les grands moments ou presque ont déjà été cités pour la NBA, je vais revenir plus près de chez nous avec l’Euro et l’explosion de Doncic à la face du globe. Dans le sillage de son aîné Goran Dragic, il a apporté un souffle sympa sur la compétition et surtout affiché clairement un panneau sur son dos comme futur taulier du basket mondial. Un joli coup, une belle pression derrière mais qu’il confirme à même pas 19 ans. Alors on salive d’avance de le voir en NBA, car un mec qui a permis à Anthony Randolph de remporter un titre doit quand même être un super basketteur.
BASTIEN : WESTBROOKOZOR
J’ai beau trier, trier, fouiller dans mon crâne, il n’y a aucun autre moment qui semble dépasser le match de Russell Westbrook à Denver, le 9 avril 2017. Peut-être est-ce à cause de la casquette éditoriale + réseau social, qui fait que c’était Hiroshima cette nuit-là, mais tout était réuni pour que la soirée soit parfaite et peut-être mettrons-nous des années avant de nous rendre compte de ce qui s’est passé. Un triple-double en 50-16-10 ? Celui qui lui permet de dépasser Oscar Robertson puisqu’il s’agit du 42ème TD de la saison ? Avec un tir de la gagne au buzzer ? De près de 10m ? Et qui élimine les Nuggets de la course aux Playoffs ? On ne reverra jamais ça, hop, c’est dit.