Partition idéale du Thunder pour taper les Raptors : 81 points du Big Three et un Steven Adams XXL !
Le 28 déc. 2017 à 08:29 par Bastien Fontanieu
Une sixième victoire de suite, un vrai show à la maison et des cadres qui ont bien fait le boulot, le Thunder avait tous ses boutons activés cette nuit face aux Raptors. Mine de rien, l’année se finit bien dans les plaines de l’Oklahoma.
Les hommes de Billy Donovan ont montré tant de visages différents cette saison qu’on préfère s’avancer sur la pointe des pieds. Six victoires de suite ? Ok, mais face à une concurrence particulièrement light. Taper Toronto ? Ok, mais sachant que les copines de Céline Dion étaient en back-to-back. Non, il n’est pas question ici de refuser de donner quelconque crédit au Thunder, puisque nous allons les brosser un peu plus bas, simplement il convient de toujours avancer avec prudence lorsqu’on parle de cette équipe, car la régularité dans les performances a été un aspect critique de ces deux premiers mois de compétition, et le test était justement intéressant cette nuit. Dès le début de la rencontre, Russell Westbrook avait beau démarrer avec les deux pieds sur la pédale d’accélération, ce sont bien les visiteurs qui prenaient les commandes de la rencontre grâce à un banc des plus performants. DeMar DeRozan en rythme, quelques cols bleus productifs, le retard à l’allumage des Raptors était oublié en un rien de temps puisque le Canada terminait le premier quart avec quelques précieux points d’avance. Le seul moment de véritable plénitude pour Toronto, avant de se prendre un éclair dans la gueule concocté par le cinq majeur d’OKC. Chamboulés par la combativité des dinos, les potes de Paul George retroussaient leurs manches et se mettaient alors à produire une deuxième partie de match saisissante. Une partie démarrant en début de second quart, et se terminant au buzzer final. Domination offensive, domination défensive, jeu physique et intimidant, concentration sur la durée, il y avait quelque chose d’imposant et de puissant chez le Thunder.
Quelque chose qu’on voulait revoir face à un gros calibre, même s’il est à l’Est et qu’il était sur les genoux assez rapidement. Mais tant pis, ou tant mieux d’ailleurs, le plus important était de prolonger la bonne passe actuelle, celle qui permet aux fans de l’Oklahoma d’aborder la nouvelle année avec enthousiasme. Douze victoires sur le mois de décembre, seulement trois défaites, le genre de bilan qu’on attend de la cylindrée bleue et blanche. En défense, c’était le Thunder qu’on connaît, en mission pour déprimer DeMar DeRozan et agressif afin de créer des contre-attaques aisées. Mais en attaque, c’est peut-être là qu’il était le plus intéressant de voir cette équipe jouer. Une répartition quasi-idéale des munitions (22 tirs pour Westbrook, 17 pour PG, 15 pour Melo, 9 pour Adams), des stars qui font justement le nécessaire pour contribuer dans tous les aspects du jeu, c’était le mode “très fort” d’OKC qui était de sortie et Toronto n’avait pas grand chose à faire dans cette affaire. Alors certes, on ne verra pas le Thunder tirer à 53% tous les soirs, mais au-delà des pourcentages ce sont les looks offerts et la fluidité de plusieurs possessions consécutives qui pouvait donner le sourire à Donovan. Le coach local le sait, il devra garder son équipe dans ce flow en recevant les Bucks ce vendredi, s’il souhaite éviter un retour du label “irrégulier” dans son vestiaire.
Quand le cinq majeur du Thunder plante 105 points et tout le monde est à plus de 50% de réussite au tir, tu sais que la soirée a été longue pour l’équipe d’en face. On passe à 6 wins de suite dans les rues d’OKC, à confirmer ce weekend contre Milwaukee puis Dallas.
Paul George (33) and Russell Westbrook (30) guide @okcthunder to sixth straight win! pic.twitter.com/dKWBUnQ7Dw
— NBA (@NBA) 28 décembre 2017