Stan Van Gundy jaloux du calendrier des Knicks : ils peuvent aussi échanger leur bilan avec les Pistons s’il veut

Le 27 déc. 2017 à 12:17 par Benoît Carlier

stan van gundy
Source image : Benoît CARLIER - TrashTalk

Chaque année, le calendrier fait l’objet de nombreuses critiques de part et d’autre de la Ligue. Stan Van Gundy a décidé d’y ajouter son petit grain de sel en pointant du doigt le faible nombre de déplacements des Knicks en début de saison.

Souvent oublié d’une partie du public pour expliquer les résultats d’une équipe, le calendrier se trouve pourtant au cœur du débat. C’est d’ailleurs pour cela qu’un article complet est consacré au programme de chaque franchise sur TrashTalk en début de saison. Que ce soit les back-to-backs ou les road-trips, l’ordre des matchs joue forcément un rôle sur la dynamique de groupe et les séries – positives ou négatives – de chacune des trente équipes de la Ligue. La tâche est extrêmement complexe et l’homme a récemment été remplacé par la machine afin d’optimiser tous les calendriers en prenant en compte les divers événements qui rendent chaque salle inaccessible plusieurs soirs dans l’année. En outre, il faut également veiller à ne pas faire traverser le pays trois fois à une équipe en trois jours et il s’agit donc de réfléchir à l’enchaînement le plus logique en fonction de la ville où est basée la franchise au quotidien. Une fois toutes ces données réunies dans un seul logiciel, la NBA édite son calendrier annuel avec 1230 affiches planifiées rien que pour la saison régulière. Mais avec 21 réceptions au Madison lors de leurs 33 premiers rendez-vous de la campagne 2017-18, Stan Van Gundy estime que les Knicks sont avantagés et ont ainsi pu engranger de la confiance avant d’affronter une deuxième partie de saison plus compliquée. Il s’est exprimé auprès de Marc Berman du New York Post à ce sujet.

“Une personne cynique, ce que je ne suis pas, dirait que la Ligue a essayé de les aider au début de l’année en leur donnant beaucoup de matchs à domicile pour bien commencer la saison et gagner de la confiance. C’est ce qu’une personne cynique dirait. Pas moi. C’est juste un hasard s’ils ont autant de matchs à domicile.”

Le coach des Pistons n’est pas le mieux placé pour dire ça alors que Detroit en est à deux victoires (une à domicile et l’autre à l’extérieur) contre New York cette saison. Mais il faut dire que les Knicks sont bien partis pour causer aux portes du top 8 jusqu’en avril. Ils sont pour le moment neuvièmes avec un bilan légèrement positif de 17 victoires pour 16 défaites. Malgré les absences de Kristaps Porzingis et de Tim Hardaway Jr. notamment, la Grosse Pomme est dans les clous pour retrouver les Playoffs au printemps prochain. Il faudra quand même s’accrocher puisque qui dit beaucoup de réceptions en début de saison dit aussi plus de déplacements pour terminer l’exercice. Avec 29 matchs on the road sur leurs 49 derniers rendez-vous, les hommes de Jeff Hornacek vont devoir confirmer les progrès aperçus jusque-là. L’avantage est donc tout relatif, d’autant qu’il s’explique par la réservation du Madison Square Garden pour les Grammys en janvier et le tournoi de la Big Ten au début du mois de mars notamment. A l’instar du rodéo road-trip des Spurs en février, les Knicks sont mis dehors par leur propre arène le temps d’organiser d’autres événements.

En fin de compte, chaque équipe dispute 41 matchs à domicile et 41 matchs à l’extérieur – sauf exception pour les NBA Global Games, ce qui ne concerne pas les Knicks. On pourrait également retourner la théorie du moustachu en disant que l’accumulation de déplacements en deuxième partie de saison risque de peser lourd dans les jambes des joueurs de la Grosse Pomme qui pourraient le payer cher en cas de qualification en Playoffs. De toute façon, ils ne devraient pas rencontrer les Pistons avant le deuxième tour, ça ne concerne donc pas directement Stan Van Gundy.

Source texte : The New York Post