Nikola Mirotic en mode Nowitzki, ce sont les Bulls qui en profitent : 6ème improbable victoire de suite !

Le 19 déc. 2017 à 09:01 par Bastien Fontanieu

Lakers Warriors
Source image : 9gag

Et si la plus belle story à vivre en ce moment était celle des Bulls retrouvés ? De la honte à la gloire, il n’y a qu’un pas que les hommes de Fred Hoiberg veulent franchir en nous glissant un long majeur : pour le moment, ça cartonne.

Pas ici qu’on va commencer à faire des pronostics optimistes pour la franchise de Chicago, c’est plutôt du genre non non non depuis le début de saison et l’équipe nous donnait tous les éléments pour croire en ce sens. Sauf que depuis quelques jours, il se trame quelque chose d’excitant chez les Bulls, et les fans commencent à tourner leur tête en croyant peut-être à un début de quelque chose. Comment ça, Hoiberg serait à la tête d’un groupe intéressant ? Fred a du coaching dans les mains ? Aussi bizarre que cela puisse paraître, compte tenu de ce qu’il a proposé jusqu’ici, oui. Le beau-gosse assis sur le banc des Bulls en mode père de famille qui vient chercher ses gosses à la crèche n’est pas si dépassé que cela par les événements, comme le prouvent les récents matchs remportés par les siens. Sur quoi en plus ? Trois fois rien, de l’abnégation, un peu de soutien et c’est tout. Honnêtement, c’est tout. Ce n’est pas comme si Chicago défendait subitement comme les Warriors, ou bien le mouvement de balle devenait divin en mode Popovich-style. Non, ce sont des efforts qui ont surtout permis aux Bulls de s’en sortir dernièrement, un bon équilibre entre titulaires et remplaçants, le tout sous les assauts d’un Nikola Mirotic qui a clairement bu dans le biberon de Dirk Nowitzki, quand on voit ce qu’il tape en ce moment sur les terrains. Espagnol ? Allemand, clairement.

Il suffisait d’ailleurs de voir le match de ce lundi pour capter que les dernières victoires n’étaient en fait pas tellement du pipeau que cela. Certes, des équipes qui se ramènent en traînant des pieds et se prennent donc la tête la première dans les chaussons de Gar Forman. Mais c’est dans ces petits ajustements bien malins et l’explication du concept que ce bon Hoiberg pourrait limite nous séduire (attention, ça se lâche), Lauri Markkanen retrouvant le cinq majeur et décalant de facto notre ami barbu sur le banc. Mirotic aurait pu cafouiller son basket en n’étant plus titulaire, et beh non ma p’tite Lucette : 22 points et 13 rebonds en 26 minutes pour l’animal. Les responsabilités sont plus grandes que jamais, et personne ne va venir chier dans les chemises de Niko s’il gratte autant. Il a le bras et la maturité pour enfin se lâcher, et après avoir surtout joué le rôle d’ajout jusqu’ici il est enfin au centre des commandes. Ce qui a l’air d’avoir réveillé une sorte de beast en son fort intérieur, de quoi faire ronronner les fans de Chicago en ce moment. Après avoir tapé Boston, on avait dit lol. Après avoir tapé Utah, on avait dit stop. Après avoir gagné à Milwaukee, on avait dit WTF. Et maintenant après avoir tapé Philly ? On va changer de disque : allez-y. 

Continuez, foncez, jouez, on verra bien vers où ce merdier nous mènera, mais en ces périodes de fêtes le cadeau est de taille pour les habitants de l’Illinois. Sacré Père Noël, ce Nikola Mirotic.