Preview Pacers – Rockets : duel de mobylettes, ça va flasher dans tous les sens

Le 12 nov. 2017 à 22:35 par Stanislas Frégard

James Harden
Source image : Wikimedia Commons - BogusCharms

Vous ne pourrez sans doute voir que les ralentis dans ce match. Déjà, il risque d’y en avoir un certain nombre avec les énergumènes du type Oladipo. Mais surtout parce que ça va aller très vite, très très vite. En même temps, Victor le dragster qui accueille les fusées texanes, c’est écrit dans le titre. Alors James, te sens-tu prêt pour battre des Pacers qui joueront sans la moindre pression ?

Indiana rentre enfin à la maison après une petite virée à Detroit et à Tourcoing. Hum pardon, il s’agit de Chicago, l’ambiance de la salle et le niveau de l’équipe pouvait faire penser à de la Nationale 2. Donc logiquement, les Pacers sont revenus avec la victoire 105-87. 105 points, c’est en-dessous de la moyenne de points de l’équipe depuis le début de saison. Alors qu’on se montrait sceptique après le départ de Paul George pour l’attaque des Pacers, les potes d’Oladipo sont la 9ème attaque de la Ligue avec 109 points par match. Dites-vous bien que Houston est la quatrième attaque avec 110,5 points. L’écart est vraiment très serré.

Là où ça va pouvoir pêcher, c’est en défense du côté des Pacers. Quand les Rockets veulent défendre, les Rockets ne prennent que 103,5 points encaissés. Tout en rappelant que James Harden joue dans la 9ème défense de la Ligue. Kamoulox. A contrario, Indiana a plus de mal de l’autre côté du terrain. Sur 11 matchs, les Pacers n’ont laissé leurs adversaires sous les 100 points que trois fois. Pire que ça, ils ont pris 110 points ou plus à sept reprises. Dans le roster des Rockets, 99,9% des joueurs peuvent shooter de loin et cela va poser de gros problèmes pour des Pacers qui laissent près de 37% des tirs à trois points rentrer dans leur propre panier.

Faire ressortir un duel important est aussi compliqué que de trouver le reste du déjeuner dans la barbe d’Harden. Celui auquel on pense tous oppose Ramesse à Totor. Mais deux autres peuvent retenir notre attention. Premièrement, le duel entre Eric Gordon et Domantas Sabonis. Le premier tourne à 23,1 points, ce qui donne un +7 par rapport à la saison passée, le second est en double-double de moyenne : 13 points, 10,2 rebonds avec de très belles performances notamment contre les Spurs. Mais nos Gerard seront dans la raquette : Myles Turner et Clint Capela. Les deux intérieurs sont extrêmement jeunes, respectivement âgés de 21 ans et de 23 ans, et bourrés de talent. Le Suisse a récupéré les clés de la raquette depuis le départ d’Howard la saison dernière et tourne à 12,8 points et 11,1 rebonds de moyenne. C’est aussi le seul joueur de son équipe qui n’aura pas plus envie que ça de passer derrière l’arc, ce qui fait qu’il a les mains libres, que ce soit en attaque ou en défense. De son côté, Turner sort en moyenne 14,5 points et 9 rebonds. Certes il a manqué les cinq premiers matchs, mais sur les cinq autres qui ont suivi, c’est très solide. C’est le franchise player par défaut de cette équipe orpheline de PG13.

Les deux équipes ne boxent clairement pas dans la même catégorie. Mais c’est là où les Rockets de James Harden peuvent prendre l’eau. Même si leur début de saison est très solide, sachant qu’en cas de victoire ils prendraient seuls la première place à l’Ouest. Ils peuvent avoir le sentiment que c’est déjà gagné comme contre Phila. On reste calé dans le canapé jusqu’à 2 heures du matin d’ici là.