Jameer Nelson déjà décisif avec les Pelicans : Alvin Gentry a-t-il trouvé son sauveur ?

Le 26 oct. 2017 à 19:55 par Pierre Morin

Jameer Nelson
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Coupé par les Nuggets avant d’être récupéré par New Orleans, Jameer Nelson n’a pas eu beaucoup de temps pour s’adapter aux systèmes (?) d’Alvin Gentry. Néanmoins, le vétéran a réussi pleinement sa première sous son nouveau maillot en se montrant important dans la première victoire des Pelicans. 

Qui aurait cru que c’était lui qui pouvait faire gagner les Pelicans ? Alvin Gentry a beau avoir Anthony Davis et DeMarcus Cousins sous la main, c’est bien Jameer Nelson qui a su être décisif dans la victoire des siens face aux Lakers ce dimanche (119-112). Alternant entre les relances rapides et le jeu demi-terrain, il a très bien distribué la gonfle pendant ses 24 minutes de jeu. L’apothéose de son match : son trois points à 90 secondes de la fin pour emmener son équipe hors de portée de Los Angeles avec sept points d’avance. Voilà comment un meneur vétéran peut influer le jeu d’une équipe aussi faible à la mène que NOLA. Non pas que Jrue Holiday soit décevant, loin de là même si son début de saison est tendu, mais en tant que back-up, Nelson a tout pour pouvoir apporter son expérience au sein de New Orleans. Nul doute que le front office a fait une belle affaire en récupérant l’ancien Magic au buzzer. À ce rythme là, on en est presque à penser qu’il était la pièce manquante à l’effectif des Pels pour battre les Warriors de 20 points dans le premier match des joueurs à domicile…

Car oui, Jameer Nelson pourrait très vite se montrer indispensable aux Pels. Choisi pour pallier à l’absence de Rondo, éloigné des parquets pour deux mois, le meneur pourrait bien faire vite oublier l’ancien membre du Big Three des Celtics. Il n’a certes pas sa qualité de passe, mais il a déjà un bien meilleur shoot – pas compliqué, me direz-vous -, ce qui est un avantage considérable quand on joue à New Orleans. Avec seulement Ian Clark et E’Twaun Moore en guise de snipers, l’arrivée de Nelson pourrait faire un bien fou au spacing de NOLA et permettrait à DMC et Unibrow d’avoir un peu plus d’espace pour s’exprimer dans la raquette. Et ce n’est pas comme s’il ne savait pas jouer avec des Big Men. Souvenez-vous de Dwight Howard vers les années 2010. Il fallait bien quelqu’un pour orienter le jeu destiné à mettre en valeur l’un des pivots les moins techniques de la ligue. On ne vous parle même pas de ce qu’il pourrait donner en attaque avec les deux extra-terrestres dans la peinture. À la mène, Nelson va donc être accueilli comme Glen Davis accueillerait un poulet rôti dans son assiette. Cela pourrait soulager un peu Jrue Holiday, même si son génie de coach l’a laissé 38 minutes sur le parquet contre les Lakers alors que le vétéran aurait limite pu jouer plus qu’il ne l’a fait. On n’en attend pas plus de la part de l’ancien Magic : il ne faudrait pas non plus qu’il devienne le joueur sur lequel toute l’équipe doit compter pour gagner des matchs.

C’est donc un nouveau défi qui attend Jameer Nelson. Être coaché par Alvin Gentry tout en tentant de ramener l’équilibre dans la Force dans les systèmes de la franchise de Louisiane : en voilà beaucoup pour un simple back-up. Mais quand on commence à accumuler les années en NBA, on peut être capable de grandes choses. Rendez-vous ce soir pour un nouveau test, à Sacramento.

Source : thebirdwrites.com