Et si la NBA d’aujourd’hui récupérait le jeu des années 80 : l’ère des vrais pivots

Le 20 oct. 2017 à 22:59 par Bastien Fontanieu

Shaquille O'Neal
source image : CelebrityPost

Les années 80, c’était la belle époque. Celtics versus Lakers, Walkman versus Rollerblade, veste en cuir versus moustache, on vivait quasiment sur une autre planète. Cet univers parallèle revient justement en force de nos jours, bien aidé par le look des athlètes mais aussi par le succès de la série Netflix “Stranger Things”. Avec la saison 2 qui revient le 27 octobre, TrashTalk vous propose un court voyage dans la machine à remonter le temps. Histoire de vérifier si le basket actuel a quoi que ce soit à envier à celui des années 80. Gants en cuir, banane autour de la hanche, c’est l’heure de revisiter les 80’s.

Qu’y a-t-il de plus frustrant, que de voir des mastodontes de 2m16 pour 120kg, totalement paniqués lorsqu’ils reçoivent la balle dos au panier ? Plus athlétiques que par le passé, les pivots de la NBA sont aujourd’hui de véritables marsupiaux, mais qui oublient les fondamentaux des vrais joueurs à leur poste. L’époque des Kareem Abdul-Jabbar, Moses Malone, Patrick Ewing, Hakeem Olajuwon, Robert Parish, et compagnie, des joueurs aussi impressionnants physiquement que techniquement. Faire faute sur Olajuwon ? C’était prendre deux lancers francs dans le museau, en secouant sa tête. Faire faute sur DeAndre Jordan ? C’est sortir le caméscope et filmer un airball tous les jours. Le boulot balle en main a laissé place au boulot dans la salle de muscu. Aériens, mobiles, obligés de devoir galoper pour suivre le rythme des joueurs plus petits, les pivots sont bien plus utilisés comme des éboueurs de luxe que des points d’attaque de nos jours, ce qui apporte ses avantages comme ses inconvénients. Un garçon comme Giannis Antetokounmpo n’aurait jamais pu exister s’il avait été forcé à joue pivot à cause de sa taille. Mais un garçon comme Joakim Noah ne peut plus tenir en NBA puisqu’il est sur le modèle old-school. Le jeu change, les pivots dominants nous manquent, mais une nouvelle génération ultra-polyvalente arrive et tentera justement de rendre fiers les monstres des années 80.


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