Et si la NBA d’aujourd’hui récupérait le jeu des années 80 : de vraies rivalités

Le 20 oct. 2017 à 22:58 par Bastien Fontanieu

NBA magic bird
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Les années 80, c’était la belle époque. Celtics versus Lakers, Walkman versus Rollerblade, veste en cuir versus moustache, on vivait quasiment sur une autre planète. Cet univers parallèle revient justement en force de nos jours, bien aidé par le look des athlètes mais aussi par le succès de la série Netflix “Stranger Things”. Avec la saison 2 qui revient le 27 octobre, TrashTalk vous propose un court voyage dans la machine à remonter le temps. Histoire de vérifier si le basket actuel a quoi que ce soit à envier à celui des années 80. Gants en cuir, banane autour de la hanche, c’est l’heure de revisiter les 80’s.

Alors qu’on est en pleine série épique opposant les Cavs aux Warriors depuis 2015, une vraie question se pose : où sont passées les rivalités ? Que sont devenues les rencontres irrespirables, entre ennemis de deux camps qui pouvaient en venir jusqu’au sang s’il le fallait, pour l’emporter ? Dans cette NBA bien plus aseptisée, l’animosité a atteint un niveau des plus bas, ce qui arrange la Ligue dans l’image qu’elle véhicule mais ne nous permet malheureusement pas d’être en transe comme nous l’étions auparavant. Disons que le contexte politique et social y jouait aussi : il suffit de prendre la mythique rivalité entre Celtics et Lakers pour se le rappeler. Une Amérique divisée, un grand joueur blanc à Boston en Larry Bird, un grand joueur noir à Los Angeles en Magic Johnson, c’était presque et unique trop beau pour être vrai. Mais la NBA comprenait l’importance de cette division, et son potentiel d’un point de vue marketing. Louper un Celtics – Lakers pendant les années 80, c’était quasiment blasphématoire et punissable de dix ans de taule si vous habitiez la Californie ou le Massachusetts. On n’était pas contre l’équipe d’en face, on la détestait. Cela venait des tripes, c’était quasiment religieux, c’était contre toutes nos convictions de soutenir le camp adverse. Malheureusement, de nos jours, les joueurs se font des papouilles avant l’entre-deux et passent leurs soirées ensemble en boîte : compliqué de se rentrer dans la gueule quand on se la colle communément deux heures après le match.


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