Hué à domicile, Chandler Parsons jouera donc 82 matchs à l’extérieur cette saison : on sait recevoir à Memphis

Le 19 oct. 2017 à 22:44 par Benoît Carlier

Chandler Parsons
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Il y a des choses qui ne passent pas pour les supporters d’une franchise en NBA et le contrat de Chandler Parsons en fait partie. Alors quand l’ailier rate ses lancers-francs, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase au FedEx Forum.

La saison risque d’être longue pour le 38è choix de la Draft 2011. A l’origine de ses emmerdes, un contrat de 94 millions de dollars signé à l’été 2016 qu’il peine à assumer. Rongé par les problèmes de santé au niveau de ses genoux, il a manqué 48 rencontres de saison régulière lors de sa première année dans le Tennessee. De retour pour se refaire une image auprès du public, Chandler Parsons a bossé tout l’été pour faire du sale et apporter sa contribution aux Grizzlies. Relégué sur le banc d’un commun accord avec son entraîneur, il ne souhaitait pas faire de vague et laisser les titulaires perfectionner leurs automatismes en donnant un peu de peps à la second unit. Lors du home opener face aux Pelicans dans la nuit de mercredi à jeudi, il n’a malheureusement pas marqué des points auprès du public présent pour l’occasion. Auteur de 6 pions et 4 rebonds en 15 minutes, il a surtout réalisé un piètre 1/5 sur la ligne qui lui a valu quelques sifflets de la part des fans de sa propre équipe. Une humiliation difficile à supporter pour le principal concerné qui s’est exprimé à ce sujet auprès de Geoff Calkins du Commercial Appeals après la rencontre.

“Je vais aborder chaque match comme si c’était un match à l’extérieur si ça se passe comme ça. Ils peuvent me siffler, m’encourager de manière sarcastique ou faire ce qu’il leur plaît, ça n’a aucun sens pour moi. Nous sommes des athlètes, des êtres humains. Je ne les connais pas personnellement donc c’est juste un peu bizarre pour moi mais c’est le sport.”

Manifestement touché par ces supporters mécontents, l’ancien Maverick peut au moins compter sur le soutien de ses coéquipiers. De retour aux lancers-francs dans le troisième quart-temps, il a été encouragé par Marc Gasol et Mike Conley, ses deux leaders, debout devant le banc pour lui donner de la force. Mais ça n’a pas très bien marché puisque son passage sur la charity line se soldera par un pénible 1/3 cette fois-ci. Chandler sait donc ce qu’il lui reste à faire pour améliorer son image et ne pas se faire charrier par des inconnus la prochaine fois qu’il ira faire ses courses chez Target : 100 lancers-francs, matin, midi et soir pour rentrer les prochains en match. Une autre solution pourrait être de reverser la moitié de son salaire à des associations caritatives. Car avec un contrat se prolongeant jusqu’en 2020, il va encore devoir jouer une bonne centaine de rencontres au FedEx Forum. Alors autant que ça se passe bien.

Les fans des Grizzlies n’ont pas digéré la piètre gestion de leur front office avec près de 75 millions de dollars verrouillés rien que pour le trio Conley-Gasol-Parsons. Si les deux premiers sont tout à fait à leur place, l’ailier fait un peu figure d’intrus et son contrat est souvent pointé du doigt en imaginant les joueurs qui pourraient évoluer à sa place à Memphis.

Source texte : The Commercial Appeals