Rajon Rondo souffre d’une pubalgie : et si la malédiction de NOLA existait vraiment ?…
Le 09 oct. 2017 à 05:27 par Giovanni Marriette
Voilà le genre de nouvelles dont on se passerait bien, notamment à huit jours de la reprise. Après Nicolas Batum, Seth Curry ou, plus grave encore, Dante Exum, c’est donc au tour de Rajon Rondo de voir son début de saison remis en cause à cause d’une blessure. Et si on n’en sait pas plus pour le moment concernant le meneur des Pels, on se dit juste… que ça commence à faire. Nomeoh.
Pour ceux qui avaient fait l’effort de se mettre devant le Thunder-Pels de vendredi, la sortie prématurée de Rajon Rondo (au bout de sept minutes) était déjà un premier indice pour dire que ça ne sentait pas très bon. Confirmation hier avec l’annonce du diagnostic : envoyez la bonne pubalgie des familles, visite des docteurs aujourd’hui à Philadelphie pour voir si une opération est souhaitable et, évidemment, pas de date de retour prévue pour le moment. L’espoir est toutefois permis puisque si une pubalgie peut vous mettre sur le flanc durant des mois, on se souvient avoir appris au printemps que le rookie Jamal Murray s’était cogné toute une saison à jouer malgré les mêmes maux. C’est donc le chaos total en Louisiane, où l’on sait pertinemment qu’un Rajon en forme peut emmener les Pelicans en Playoffs, mais où l’on commence également à en avoir marre de la malédiction qui frappe les joueurs de New Orleans. Chaque saison c’est la même, pas un joueur de NOLA n’y échappe, et on ne parle évidemment pas de la postseason mais bien des passages à l’infirmerie du Smoothie King Center, lieu le plus fréquenté des Etats-Unis devant la Statue de la Liberté et la Maison-Blanche. A New Orleans ? Tu te blesses deux fois par an. La première d’octobre à janvier et la seconde… de février à avril. Meh.
On active en tout cas les notifications pour attendre des news de Rajon, neuf jours avant le premier match de la saison face à Memphis. Pour pallier à l’absence de son meneur titulaire, Alvin Gentry a fait confiance cette nuit à E’Twaun Moore, Jrue Holiday glissant au poste 1 et Dante Cunningham se chargeant de gérer la place du poste 3 qui ne sert à rien si ce n’est défendre un minimum. Les Pelicans ont d’ailleurs tapé les Bulls 108-95, avec 37 points et 15 rebonds d’Anthony Davis (à 22/23 aux lancers) et 22 points, 9 rebonds et 9 passes pour DeMarcus Cousins, l’occasion de se rappeler qu’il faudra stabiloter en rouge les deux joueurs en TTFL cette saison.
On attend donc des news concernant Rajon Rondo, en espérant que le petit génie ne nous lâchera pas pour une trop grosse période. Allez Rajon, t’as une franchise à faire gagner et t’as deux gloutons à nourrir dans la raquette. Alors fais pas l’con.