Michael Beasley is the new Jean-Claude Van Damme : dès qu’un mot sort de sa bouche, tu sais que c’est mythique

Le 27 sept. 2017 à 08:55 par Giovanni Marriette

Michael Beasley
Source image : SNY - Timeout with Taylor Rooks

Si Carmelo Anthony a bel et bien fini par quitter les Knicks, les plus fervents fans de la franchise de New-York ont néanmoins de quoi sourire en cette fin de mois de septembre. Peut-être d’ailleurs qu’ils souriaient déjà suite au départ de Melo. Enfin bref, le nouveau GOAT de NYC est dans la place, et son nom est Michael Beasley.

On l’avait déjà entendu nous chanter que personne n’avait pu l’arrêter sur un terrain depuis neuf ans, puis la quote de l’année était tombée il y a quelques jours sur ESPN. A chaque fois que Michael Beasley parle une douceur sort de sa bouche, et celle qu’il a lâché hier sur une chaîne de télé new-yorkaise prend place illico sur le podium perso de notre allumé du jour. Car suite à une conversation concernant Stephen A. Smith qui avait publiquement remis en cause Beasley à cause de son penchant pour la beuh, la discussion est subitement devenue philosophique. Philosophique et Mike Beasley, on vous laisse imaginer le carnage, en voici d’ailleurs un court extrait :

Il est dit que l’on n’utilise que 10% des capacités de notre cerveau. Vous croyez ça ? C’est en tout cas ce qui est prouvé scientifiquement. Comment le mec qui a dit qu’on pouvait aller jusqu’à 11 a pu le savoir ? Parce que si tu n’utilises que 10% de ton cerveau… tu ne peux pas savoir que tu n’utilises que 10% de ton cerveau.

Wow. Merci mon Dieu, faîtes que Michael Beasley soit invité chaque jour à la télé car ce genre d’intervention, on en veut encore des tonnes. Quelqu’un a compris de quoi voulait parler Mike ? Mouais, pareil. On notera également que l’invité de Taylor Rooks portait hier une montre au bras droit, une au bras gauche et… une à la cheville, preuve s’il en est que le garçon avait envie d’être à l’heure pour conter sa leçon de biologie du jour. Une chose est sûre, quand Beasley cogite il ne le fait pas à moitié et on a hâte d’entendre sa version sur le big bang ou sur le réchauffement climatique. Une manière de s’exprimer qui nous fait en tout cas penser à un autre génie des temps modernes, un acteur belge qui a lui aussi multiplié les déclarations sous produit depuis une vingtaine d’années :

Je crois au moment. S’il n’y a pas le moment, à ce moment-là, il faut arriver à ce moment-là, au moment qu’on veut.

Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S’il y a 4 personnes autour de toi et qu’elles te semblent normales, c’est pas bon.

Si tu travailles avec un marteau-piqueur pendant un tremblement de terre, désynchronise-toi, sinon tu travailles pour rien.

On aurait pu continuer un moment mais on laissera donc le soin à l’idole Beasley de remplir les prochains chapitres. La théorie de la relativité, la distance entre les étoiles ou le pourquoi du comment de la taille des girafes, nombreux sont les thèmes que pourrait aborder le nouveau philosophe de la Grande Ligue, et on attend ça la bave aux lèvres.

C’est pour ça qu’on l’aime notre Mike sûr. Beaucoup plus que pour ses 12,6 points en carrière, même si une infime partie de nous a l’air de nous rappeler qu’il pourrait nous lâcher une bête de saison à New-York. Mais par pitié Mike, ne te tais jamais.

Source : SNY – Timeout with Taylor Rooks