J.R. Smith donne son avis sur l’éthique de travail de LeBron James : “Un enfoiré qui m’appelle à 6h30 du mat”

Le 27 sept. 2017 à 10:29 par Giovanni Marriette

J.R. Smith
Source : youtube

Si la NBA fait une pause – horrible – de quatre mois durant l’été, les petites histoires à raconter sont néanmoins nombreuses. De Cleveland à Miami en passant par Châteauroux ou Villeneuve D’Ascq, chacun occupe son temps de la manière la plus efficace à ses yeux et certains ne peuvent s’empêcher de s’imposer un programme de cyborg. Qui dit cyborg dit LeBron James, et c’est cet été notre J.R. Smith qui en a fait les frais…

Sauf que lorsque c’est Gérard qui raconte la story, cette dernière ne peut en être que plus belle, la preuve avec ces quelques mots hier en conférence de presse, lâchés à un journaliste lorsqu’il lui a été demandé ce qu’il pensait de son illustre teammate :

C’est un enfoiré. Honnêtement, c’est un enfoiré car il m’appelle à 6h30 le matin et me demande ce que je fais. Évidemment, je dors ! Mec, tu es le seul qui se lève à l’aube pour aller bosser. Oui, ça a été un enfoiré tout l’été. C’est un pur gars. Il me donne la détermination pour devenir meilleur. Honnêtement.C’est tout ce que vous pouvez vraiment demander. Il est évidemment un très belle personne, un pur mec. Mais franchement, si le meilleur joueur du monde peut être au gymnase à 6h du matin et que moi j’ai du mal à me lever à 7h30… Mais en fait je le peux ! Il vous donne cette détermination à progresser chaque jour.

Du LeBron comme on le connait et surtout du Gérard dans le texte, lui qui est passé depuis son arrivée dans l’Ohio de star des nightclubs à un combo star des nightclubs/meilleur arrière de la Ligue. Une quote qui montre en tout cas une fois de plus l’éthique de travail du King, lui qui s’est une nouvelle fois montré exceptionnellement affûté lors du média day des Cavs avant-hier. Mais en mettant de côté sa forme physique, c’est évidemment quand on s’aperçoit à quel point LBJ a réussi à faire de J.R. Smith un mec aussi professionnel qu’on se rend compte de l’aura qui gravite autour de lui.

Fort heureusement, le quadruple MVP n’a toujours pas trouvé la réserve de scotch que Gérard a soigneusement planqué dans le placard à ballon pour ses entraînements matinaux. A moins qu’il ne l’ai vu et qu’il l’ai laissé en place, car lui aussi doit bien savoir que c’est ce genre de petit-dèj qui a fait Gérard comme on le connait aujourd’hui.