Dwyane Wade et les Bulls, c’est officiellement terminé : l’arrière va désormais pouvoir rejoindre un contender

Le 25 sept. 2017 à 07:14 par Bastien Fontanieu

Dwyane Wade
Source image : Zimbio

Le couple n’aura duré qu’un an. Passionnelle à ses débuts, la relation entre Dwyane Wade et les Bulls est finalement devenue invivable, et les deux camps ont trouvé un accord en laissant le joueur faire ses valises : goodbye, my lover.

C’est la grande info qu’on attendait depuis quelques semaines, à Chicago. Connaissant parfaitement les intentions du vétéran, les habitants de la Windy City voulaient simplement éviter de se faire totalement fumer, par un joueur venu faire un petit break dans leur région pour une saison. On se souvient encore du clash avec Pat Riley à l’été 2016, Wade pensait se refaire une santé chez les Bulls mais hélas ce n’était pas vraiment ce que l’arrière pouvait imaginer. Transfert de Jimmy Butler, départ de Rajon Rondo, full-reconstruction avec le tank rempli de Sans Plomb 98, il fallait partir en vitesse du chantier lancé par Paxson et Forman. Après plusieurs semaines passées à se distancer, le management des Bulls et Dwyane Wade ont trouvé un accord, laissant l’arrière partir pour 16 à 17 millions de dollars. Sachant qu’il devait en toucher 24 cette saison après avoir activé sa player option en juin dernier, on peut dire que la franchise de Chitown a fait une petite affaire, et c’est justement pour ces quelques millions que le dossier traînait un poil. Libre de pouvoir signer ailleurs, et on en parlera justement ci-dessous avant de développer en détail dans un dossier complet, Wade peut mettre un point final sur ce comeback à Chicago qui fût plus illusoire qu’autre chose. Ce qu’on peut notamment lire dans ses plus récents propos, donnés u Chicago Tribune.

“J’ai juste senti qu’il était temps, à 36 ans, de me battre à nouveau pour un titre. Quand je suis arrivé ici, j’ai dit que c’était toujours un rêve pour moi de jouer avec ce maillot. Et avoir cette opportunité fût spécial. Et je ne peux pas dire que c’était l’inverse de ce que les gens attendaient car nous sommes allés en Playoffs, en tentant de restaurer la respectabilité de cette franchise. Le management a décidé d’aller dans une autre direction, ce que je respecte.

Je comprends comment le business fonctionne dans cette ligue, ils sont allés dans une direction qui, à ce stade de ma carrière, ne me convenait pas. En tant que joueur collectif, en voyant ces jeunes à qui des responsabilités vont être données, ils n’ont pas besoin d’avoir un vieux comme moi traînant autour d’eux, ils ont besoin de faire des erreurs et apprendre en grandissant et en construisant ce à quoi ils aspirent.”

Ok, Mère Teresa. Ce n’est pas qu’on souhaite fouetter Wade jusqu’à la mort, mais doucement sur le coup du martyr qui a subi “l’inattendue” reconstruction des Bulls. Est-ce que Dwyane est allé chez les Bulls pour gagner un titre ? Certainement pas. C’était surtout la seule franchise suffisamment séduite par le joueur l’été dernier pour permettre à ce dernier de quitter Miami, dans une bataille d’égo surdimensionnés avec Pat Riley. Donc ça, c’est en premier, cadeau. Ensuite, on va justement voir vers où se dirigera le bonhomme, lui qui va devoir se satisfaire de quelques petits millions de dollars pour jouer le titre. Cavs, Spurs, Thunder et Heat sont actuellement en pole position pour récupérer l’arrière, comme le confirme Adrian Wojnarowski de chez ESPN. Trois équipes qui ne disposent que de deux à quatre millions dans leur poche, et des effectifs déjà bien blindés. Dwyane Wade en sixième homme ? C’est une forte possibilité, du moins si le joueur l’accepte car on ne sait trop quoi penser de lui ces derniers temps. Autrefois magistral et adoré pour sa loyauté, son sens du sacrifice et son amour pour la balle orange, on a peu à peu assisté à la transformation de Flash en clignotant d’une Audi 80, offrant deux ou trois soirées spectaculaires entre quatre ou cinq performances douteuses. S’il peut se reprendre chez un contender, on vote oui direct.

Wade et les Bulls, ça n’a duré qu’un an. Et difficile de croire qu’on se souviendra pendant longtemps. Quoique, si, mais ce ne sera certainement pas positivement.

Source : Chicago Tribune