Al Jefferson a perdu du poids cet été : pas de panique, dans deux mois il l’aura retrouvé

Le 21 sept. 2017 à 21:19 par Pierre Morin

Al Jefferson
Source image : YouTube/Indiana Pacers

C’est un peu le substitut de Glen Davis durant l’absence de ce de dernier en NBA. Auteur d’une saison désastreuse en tout point avec les Pacers, Al Jefferson compte sur sa perte de poids pour aider son équipe.

C’est un tout nouveau Al Jefferson qui s’est présenté au parcours de golf annuel de la Pacers Foundation. Fini les kilos en trop et les bourrelets, le pivot a perdu presque dix kilos depuis la fin de la saison régulière. Il lui fallait bien ça, lui qui n’a aligné que 8,2 petits points par match alors qu’il était sur une série de dix saisons à plus de 10 unités, le tout en réalisant sa pire saison au rebond (4,2 prises par match). Arrivé l’été dernier pour apporter un peu de technique dans la raquette des Pacers, le pivot n’a franchement pas convaincu. Il n’a d’ailleurs pas eu une seule minute de jeu dans la série face aux Cavs, même si ça n’aurait pas changé grand chose dans le cas contraire. Interrogé par Indy Star, l’ancien Hornet a dévoilé son nouveau régime, excluant la viande. Un Jefferson végétarien, ça alors ! Le pivot serait en effet tombé malade après une overdose de poulet frit, même Glen Davis ne l’avait pas faite celle-là. Même s’il a du abandonner son met favori, Jefferson est en pleine forme pour cette année, en témoigne Thaddeus Young, impressionné par la nouvelle hargne de son coéquipier.

Jefferson : “Quand tu dois défendre un mec derrière la ligne à 3-points, tu dois monter sur lui et être prêt à bouger. Être prêt à défendre sur pick-and-roll. C’est important dans la Ligue maintenant. C’est l’une des choses dont on a parlé avec Nate McMillan. […] Il faut surtout être entièrement dévoué à l’équipe. Je me sens bien mieux. Je m’inspire surtout de Tim Duncan. J’ai 32 ans, et je sais que quand il a approché la trentaine, il s’est adapté pour continuer à un très haut niveau.”

Young : “Ce grand dadais a beaucoup travaillé. L’autre fois, il a littéralement plongé au sol sur une balle perdue. J’étais genre ‘Wow’. J’étais obligé de lui serrer la main après ça.”

On est bien content pour Big Al, mais il va en falloir plus que glisser sur le parquet pour montrer qu’il peut toujours jouer au niveau NBA. C’est bien beau aussi de perdre du poids pendant l’été, mais si c’est pour en reprendre trois semaines après la reprise, on a déjà donné. D’autant plus que les Pacers vont avoir besoin de lui cette saison. Avec les départs de Paul George et Jeff Teague, c’est une équipe aux ambitions beaucoup moins élevées dans laquelle il va évoluer. L’avenir de la franchise, incarné par Myles Turner et Victor Oladipo, va devoir être assuré, et c’est précisément ce rôle là que Jefferson doit tenir. Inciter les gamins à venir s’entraîner tous les jours, c’est son taf le plus important, outre l’amélioration statistique qu’il doit produire. Et c’est pas en portant des shorts dans lesquels on pourrait rentrer trois Raymond Felton que tu vas donner l’exemple.

Perte de poids ne rime pas avec meilleure saison. Si Big Al veut se montrer vraiment utile aux Pacers cette année, il va avant tout devoir prouver qu’il peut garder la ligne, retrouver des stats correctes et former la jeunesse. Ça en fait beaucoup quand même pour lui, mais il pourra compter sur Lance Stephenson pour pousser une gueulante quand il le faudra. 

Source : Indy Star