Rudy Gobert : “Cette année, c’est exceptionnel”, Gobzilla compte bien mouiller le maillot bleu à l’avenir
Le 10 sept. 2017 à 17:03 par Alexandre Martin
Entre vacances, entraînements, renforcement musculaire pour éviter de nouvelles blessures au genou et obligations médiatiques, Rudy Gobert n’a pas chômé cet été. Et malgré cet agenda bien chargé, il n’en a pas oublié de prendre le temps de suivre les aventures de cette équipe de France new look dont les déboires à l’EuroBasket ont évidemment déçu les fans tricolores. Mais qu’ils se rassurent, à l’avenir, notre Gobzilla national sera là pour prêter mains forte aux siens. Rudy tient au maillot bleu pour ceux qui auraient pu en douter…
Dans une interview accordée hier à L’Equipe, Gobert est revenu sur le programme chargé de son été avant de rassurer sur l’état de son genou (abîmé en Playoffs contre les Clippers). Il en profite pour expliquer que cette blessure ainsi que les soins et le travail spécifique qu’elle nécessitait ont été à l’origine de sa décision de ne pas venir en équipe de France cette année. Il a d’ailleurs trouvé “frustrant” de devoir se transformer en supporter des Bleus plutôt qu’en acteur sur les parquets. Puis vient le moment où il lui est demandé comment il a réagi après le coup de sang de son pote Evan Fournier contre la Slovénie. Réponse sans ambiguïté :
“(Amusé) Quel coup de sang ? Evan veut gagner, c’est un compétiteur, ça peut arriver. Il vaut mieux avoir des joueurs comme ça que des joueurs qui se fichent de perdre. On est tous humains. Il va faire un gros match. On a parlé de tout ça en rigolant.”
Et oui “Vavane” est un gros compétiteur. Oui, “Vavane” déteste perdre. Comme Rudy. Se servir de ce duo comme base pour les prochaines années chez les Bleus ne serait d’ailleurs pas une mauvaise idée. Mais ça, c’est encore une autre discussion… En attendant, une réponse sans ambiguité en appelant une autre, Rudy ne s’est pas fait prié pour affirmer sa détermination à mouiller le maillot bleu quand il lui fut demandé quand on le revoyait en équipe nationale :
“Cette année, c’est exceptionnel, j’espère que c’est la dernière fois que je rate l’équipe de France. C’est mon pays, ma fierté. […] (Quant à d’éventuelles pressions des Jazz) On peut résister à la pression de sa franchise. On discute, on essaye de tout planifier. Mais si je fais mon choix et que je dis que j’y vais, j’y vais.”
Voilà donc de quoi faire plaisir à Vincent Collet. Pour ses futures sélections, que ce soit pour le aller au Mondial 2019 ou plus particulièrement pour les Jeux Olympiques en 2020, il pourra compter sur la présence du pivot du Jazz. Rudy a 25 ans, il est l’un des meilleurs pivots NBA. Quand on voit ce que Joffrey Lauvergne (26 ans le 30 septembre prochain) est capable de proposer ou encore l’apport pas inintéressant d’un Kévin Séraphin (27 ans) ou d’un Louis Labeyrie (25 ans), on est en droit de se dire qu’avec Gobert en patron, la raquette bleue a de quoi être très solide pour les prochaines compétitions.
En tous cas, il est peut-être surpayé pour certains, trop abrasif pour d’autres mais Rudy Gobert est un élément dont l’équipe de France ne pourra pas, ne veut pas et ne doit pas se passer dans le futur. Par conséquent, le sentir aussi motivé par les défis à venir pour l’escouade bleue est vraiment une excellente nouvelle.
Source : L’Equipe