On a retrouvé Sim Bhullar : il distribuait des gouaches dans la plus grosse baston de l’année en Chine

Le 02 sept. 2017 à 06:07 par Giovanni Marriette

On est tous tombé sur cette vidéo hier, cet espèce de pugilat ayant lieu en Chine et à ne pas mettre entre les mains de n’importe quel gosse. Une générale de cinq minutes comme on en voit au stade de rugby du quartier, mais avec des basketteurs tous maigres cette fois-ci. Et Sim Bhullar.

Sim Bhullar fait partie de ces gars que l’on pourrait reconnaitre dans la rue, malgré une carrière NBA n’ayant duré que… trois minutes. Trois matchs, trois minutes, deux points, un rebond, une passe, un contre, emballez c’est pesé. Il faut dire que si ses 2m26 ont longtemps fait fantasmer les scouts NBA, ses 160 kilos en sortant des toilettes ont eu raison de sa carrière outre-Atlantique et c’est donc en deuxième division chinoise qu’on le retrouve aujourd’hui après quelques passages infructueux en D-League durant ces deux dernières saisons. Et bonne nouvelle, on a donc retrouvé le géant canadien d’origine indienne… dans l’une des générales les plus impressionnantes vues ces derniers temps sur un terrain de basket. Pour la petite histoire, vous reconnaitrez peut-être également Isaiah Austin, neveu du MIP Isaac et ancien crack de Baylor, drafté pour la beauté du geste en 2014 après que l’on ai découvert chez lui un bien triste syndrome de Marfan et un œil droit qui n’y voyait absolument rien. Un putain de Kamoulox cette vidéo.

Avis aux amateurs de rugby, on se croirait devant un Pau-Bourgoin des familles. Les gouaches partent de partout, les arbitres mettent de grands coups de sifflet comme si cela allait arrêter une trentaine de mecs en train de s’envoyer des patates de forain. Scène de sortie de bal après un pogo ayant mal tourné sur les Connemara de Sardou, quelques Louis de Funès et Michel Galabru à casquette qui tentent vainement de s’interposer mais qui semblent surtout flippés de s’en ramasser une sur le coin du bec. L’apocalypse sur des lattes en bois, pas jojo tout ça. On remarquera en tout cas dans la deuxième partie de la vidéo un Sim Bhullar à l’agilité suspecte, loin des Chun-Li ou Dalshim de notre enfance.

On partage mais on ne cautionne pas, même si des larmes de sang ont coulé de nos yeux à la vue de cette guéguerre hallucinante. Chers enfants, chers tous, vidéo à consommer sans modération mais surtout, ne reproduisez pas ça chez vous.