France-Grèce, la preview : première victoire obligatoire pour les Bleus, et merci d’assaisonner la salade

Le 02 sept. 2017 à 10:17 par Fantine

France
Source image : FFBB

Après un classique premier match perdu dans une grande compétition, les Tricolores doivent prouver qu’ils sont bien des concurrents légitimes pour une médaille dans cet Euro, voire être les rois de l’Olympe. C’est cet après-midi, à 15h30 (Canal + Sport) que les Bleus devront se faire non pas un Grec, mais bien douze d’entre eux, et pas des plus tendres… Alors, hop hop hop, on arrête les conneries messieurs, on sort le gros matos et on rentre enfin dans l’Euro : on ne va quand même pas finir quatrième de ce groupe ! 

Trop de confiance ? Le stress du premier match ? Manque de concentration ? La pression du public local ? Peu importe la raison, les Bleus n’ont pas entamé leur compétition comme prévu, malgré les cojones puissance 1000 de Monsieur Evan, en se prenant un jeune taureau en feu en pleine gueule. Les gars vous êtes prévenus, pas question de subir le même résultat face à des mecs qui s’habillent en toge si on veut éviter une élimination rapide en huitième. Mais méfions-nous tout de même des Hellènes : les garçons savent jouer au basket. Évidemment, on est aussi content que Jason Kidd de n’avoir que la version big brother de la famille Antetokounmpo. Sans Giannis et les anciens retraités, la Grèce est considérablement affaiblie, mais néanmoins le reste de l’effectif ne rigole pas. Grande nation de basket et culture de la gagne énorme pour les inventeurs de la démocratie. Les bonhommes se sont logiquement baladés face à l’Islande, surtout en deuxième mi-temps (53-28) et ont pu engranger, eux, de la confiance. Plusieurs méditerranéens seront à surveiller : Nikos The Voice Pappas qui a sorti un très beau 20 points, 4 rebonds et 3 passes contre les vikings; l’expérimenté Yorgos Printezis qui a claqué 17 points, ainsi que les petits nounours vétérans Bourousis et Calathes. Si notre base arrière surclasse largement celle des Grecs, on risque fort d’être bien emmerdés dans la peinture, quand on voit la puissance et la taille des intérieurs hellènes. Attention à ne pas sous-estimer  l’importance du frérot du Greek Freak. Le fougueux Thanasis ne sera peut-être pas MVP de la Grande Ligue un jour, mais le gamin a montré que le basket et la polyvalence, c’était bien une affaire de famille : 9 points, 4 rebonds, 2 assists, 2 blocks et 2 interceptions en 15 minutes. Mais malheureusement pour les Grecs, ils devront compter sur des Bleus revanchards et on l’espère injouables cet après-midi…

Fini de rire les amigos. On a bien compris que la Finlande, c’était un tour de chauffe et un moyen pour faire croire aux autres nations que l’on était pas hyper en forme. No way. Ce n’est pas maintenant que Vincent Collet a enfin décidé à faire les bons choix qu’on va se prendre un gros stop en quart de finale. On connait désormais les faiblesses à corriger : la défense bon sang, parce que se prendre des paniers comme lors du dernier QT ou de la prolongation c’est pas possible; les pertes de balles, on est plus en poussins messieurs et 23 dans un match c’est un peu beaucoup; et plus de collectif. Plusieurs alertes que l’on devra gérer. Tout d’abord, la bataille aux rebonds : les garçons sont grands et puissants alors Joffrey va devoir montrer ce que c’est que de se farcir une montagne française de Lauvergne. Deuxièmement l’intensité : pas question d’être tout moussaka du genou face à des Grecs très athlétiques et qui savent courir. Pour cela, on peut compter sur Boris, privé de kebab depuis maintenant une semaine pour préparer cette rencontre, sur l’assassin russe aux mains en or qui nous a montré au troisième quart temps qu’il était bien l’un des joueurs les plus propres au monde, et sur l’oublié de Rio, Evan. Évidemment, si Thomas peut ré-enfiler son short, qu’Edwin nous propose le même genre de match que contre la Finlande et que Louis et Kevin montrent ce que c’est qu’un pivot français qui se respecte, on ne donne pas cher de la peau des pauvres Grecs cet après-midi. Alors on arrête de déconner les Bleus désormais : hors de question de subir deux défaites d’entrée. Les Tricolores ne sont pas dos au mur, pas encore, mais devraient éviter de jouer avec le feu au risque de se taper un cador en huitième mettant fin à tout espoir de médaille. Les garçons sont alertés, l’excès de confiance est apaisé, alors on rentre correctement dans la compétition aujourd’hui parce qu’on a une paella à se bouffer dans une semaine.

C’est à 15h30, les Bleus doivent être enfin prêts. Pas question de se taper la sieste parce qu’on a plutôt une salade grecque à se farcir avec assaisonnement maison : Nando-Vavane. Et comme on est sport messieurs les Grecs, on ne mettra pas d’olives.