Jason Maxiell signe un contrat à Detroit pour prendre sa retraite : pur col bleu, vrai soldat des Pistons

Le 04 août 2017 à 23:39 par Bastien Fontanieu

Jason Maxiell
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Loin du circuit NBA depuis quelques années, Jason Maxiell avait été aperçu en Chine dernièrement, mais avant de prendre sa retraite l’intérieur a pu réaliser un voeu. Celui de partir en tant que membre des Pistons.

C’est un peu devenu la mode en NBA. Amar’e Stoudemire l’avait fait avec les Knicks, Paul Pierce en a fait de même du côté de Boston, ce bon Maxiell n’avait pas leur CV mais pouvait tout de même demander à partir en paix. Signer un dernier contrat avec sa franchise de coeur, afin de quitter le monde du basket en ayant le sentiment de le faire dans la bonne maison, c’est aussi important pour les joueurs que pour les fans. Et même si l’histoire de la Ligue ne retiendra pas Jason en tant que multiple All-Star ou monstre à son poste, l’histoire des Pistons conservera une place chaleureuse pour J-Max. Huit saisons passées sous les couleurs de Detroit, huit saisons passées à distribuer les tartes et postériser tout le monde. Utilisé en sortie de banc pendant la majeure partie de sa carrière, Jason était une boule d’énergie qui apportait intensité et qualités athlétiques du soir au matin, sans garder le moindre respect pour ses adversaires ou son propre corps. Véritable kamikaze des parquets, lui qui montait au contre ou au dunk sur chaque opposant, le natif de Chicago a pu lâcher un grand sourire en quittant définitivement la NBA.

“Les meilleures années de ma carrière se sont déroulées à Detroit, c’était donc important pour moi de prendre ma retraite en tant que membre des Pistons. C’est une franchise spéciale avec une riche tradition et beaucoup d’histoires. Je souhaite remercier les fans qui nous ont soutenus pendant mes 8 saisons passées à Detroit.”

Moins de 4000 points et 3000 rebonds en carrière, pas de quoi préparer un speech d’intronisation au Hall of Fame ou imaginer un numéro 54 accroché au plafond, mais une place identitaire forte chez les Pistons. Car s’il y a bien un joueur qui représentait l’âme de Detroit dans son jeu comme dans son attitude, c’était lui. Par pour rien qu’on le surnommait “Darkness” dans les rues de Motown, Maxiell était un gros dur qui faisait le sale boulot. De quoi rendre fier les Rich Mahorn, Bill Laimbeer et autres Ben Wallace du coin, qui se sont cassés le cul à poser les fondations d’une image forte chez les Pistons. Aujourd’hui, il est clair qu’Andre Drummond ne rend pas hommage aux anciens avec son jeu musclé mais un peu trop brouillon, mais le pivot voudra se rattraper la saison prochaine. Qu’il appelle Jason Maxiell justement, ça lui donnera peut-être un peu de nasty dans son jeu. 

Déménagement prévu pour les Pistons, anciens qui se retirent, c’est l’été de toutes les larmes chez les fans de Detroit.

Source : Detroit Free Press