Timofey Mozgov a trop forcé sur la vodka : le Russe veut bombarder du parking l’an prochain, sortez couverts
Le 25 juil. 2017 à 21:35 par Tom Crance
Décidément, la fougue ne connait aucunes limites. Tradé par les Lakers en compagnie de D’Angelo Russell, Timofey Mozgov veut faire aussi bien que Brook Lopez. Dans la raquette, comme derrière l’arc. Le champion 2016 veut s’inscrire dans la tendance des intérieurs capables de punir de loin. On attend de voir.
“J’ai commencé à bosser là-dessus. Bien sûr, je peux shooter à trois points. Par le passé, j’ai joué pour des équipes où il y avait toujours quelqu’un qui pouvait les prendre. J’ai déjà parlé avec le coach. Selon moi, cette année va en surprendre plus d’un, je vais prendre les “treshki”. Cela va être intéressant, nous allons voir. Quand j’en ai parlé pour la première fois avec le coach, nous étions sur la même longueur d’onde. Mais cela ne veut évidemment pas dire que je vais être Stephen Curry à prendre 10 tirs par matchs. J’ai un job principal dans lequel je dois être performant.”
Karim, c’est possible de trafiquer une vidéo Instagram ? Non parce qu’en fait je viens de voir Timofey Mozgov arroser de loin, je me demandais quelle application il avait utilisé ! On est méchant, et on ne devrait pas. Dans une interview pour Sport Express, le russe affirmait haut et – peut-être trop – fort qu’il travaillait sur son shoot longue distance cet été. Ce n’est cependant pas une initiative personnelle liée à une consommation abusive d’alcool fort, puisque ce dernier révèle que c’est Kenny Atkinson en personne, l’actuel coach des Nets, qui l’a poussé à développer cette compétence pour les saisons à venir. Nous vivons dans une époque où le shoot et l’adresse constituent des armes de destruction massives, presque capables à elles seules de faire pencher l’issue d’un match de tel ou tel côté. Mozgov sera l’intérieur titulaire dans la rotation de Brooklyn, il remplacera le valeureux et courageux Brook Lopez qui fait le chemin inverse jusqu’à la cité des anges. Ce dernier n’a pas hésité à les poser sur la table l’an passé : lors de ses huit premières saisons, le pivot a shooté à 3/21 du parking tandis que l’an passé, sortez vos lunettes, le bougre a littéralement artillé comme un porc à 134/381. Très solide 34,6%, surtout quand on pense à son petit 14% en 2015-2016.
Le coach de Brooklyn insiste sur le rôle des pivots dans l’apport offensif de l’équipe. Ces derniers doivent élargir leurs palettes offensives pour rentrer dans le moule de notre ère, c’est-à-dire être capables de débloquer des situations par de l’adresse longue distance. Tout le monde doit être impliqué dans le processus. Timofey Mozgov bosse actuellement sur cet aspect de son jeu, et Dieu sait qu’il a des progrès à faire. Il est loin d’être le plus mauvais dans cet exercice, mais les statistiques parlent contre lui : depuis qu’il joue en NBA, ivre, le russe à tiré à 40 reprises derrière la ligne des trois points pour seulement 7 ficelles. Il existe cependant des points positifs et encourageants, à savoir que Lopez n’était qu’à 14% avant que Kenny Atkinson ne lui laisse les clés du parking. De plus, Mozgov a un pourcentage plutôt honnête lorsqu’il s’écarte du cercle : 43% à mi-distance, plus d’un intérieur vendrait sa mère pour la même efficacité. On a vraiment hâte de voir le pivot dégainer de très, très loin, et heureusement nous n’aurons pas à attendre mi-octobre, puisque ce dernier devrait faire étalage de sa nouvelle panoplie lors de l’EuroBasket cet été.
Timofey Mozgov qui commence à tirer à trois points, c’est un très, très grand oui. Il n’aura sûrement pas la même efficacité et le même fouetté que Brook Lopez, mais qu’importe. Pour une filoche ou une bonne grosse briquasse des familles, la communauté basket saura se lever et se servir un petit shoot pour rendre hommage à notre monsieur 93/29.
Source : Sport Express