Le Heat pourrait être discret cet été : poursuivre Gordon Hayward, et repartir avec la même mafia

Le 30 juin 2017 à 04:40 par Bastien Fontanieu

Pat Riley
Source image : fans.heat.nba.com

Alors que le Heat possède une énorme marge financière et ses plages toujours aussi dorées, on pourrait la jouer discrète cet été dans le camp de Pat Riley : du bluff avant la tempête ?

C’est Ira Winderman du Sun Sentinel qui s’est penché sur la question, avec l’assurance qu’on lui connaît. Le journaliste américain, qui suit la franchise de Miami toute l’année, en connaît pas mal sur les attitudes de Riley et également celles d’Erik Spoelstra. Et si le marché des agents libres ouvrira ce weekend avec une montagne de possibilités du côté de Miami, difficile de croire que le management local sera sur tous les dossiers à la fois. S’il y a bien une chose que ce marché 2017 ne propose pas, maintenant que Chris Paul est parti, c’est du gros poisson. Et le Patoche, même s’il aime bien les Paul Millsap, Blake Griffin ou Serge Ibaka, ce n’est pas pour ce genre de calibre qu’il sortira le chéquier. Le Parrain se met sur son 31 et déballe ses bagues devant des agents libres lorsque ceux-ci en valent vraiment la peine, comme Gordon Hayward par exemple. L’ailier du Jazz a son rendez-vous avec le gominé de Floride, mais il sera peut-être un des seuls gros à se faire draguer par ce lover d’Erik Spoelstra quand on voit le manque de All-Stars présents sur le market. Non seulement cet élément est irréfutable, mais en plus le Heat serait assez attaché au groupe qui s’est démerdé cette année, comme Riley l’a souligné de lui-même.

“On a beaucoup de respect pour les deux, trois, quatre gars qui sont dans notre groupe et seront agents libres. On respecte énormément ce que Dion (Waiters) et James (Johnson) ont fait, Luke (Babbitt) aussi et Wayne (Ellington) également. Donc évidemment, nous nous posons des questions mais nous sommes très confiants en abordant ce processus.

Nous avons un plan A, et nous avons aussi un plan B. Il n’y a pas de plan C, D, E F ou G. On se sent bien sur notre plan, mais on ne sait pas ce qui va se passer sur ce marché des agents libres.

On espère avoir le maximum d’informations dès le premier soir. Ce n’est pas comme en 2010, où il y avait un moratorium et les gars circulaient dans tous les sens en ayant ces entretiens. C’était incroyable, l’itinéraire qu’on avait et le nombre de joueurs à qui on a rendu visite en l’espace de 36 heures. L’an passé, beaucoup de deals ont été réalisés rapidement avec ces joueurs, par téléphone.”

S’il fallait dessiner le plan A, en se basant sur les propos de Riley ? Il y aura un rencard avec Gordon Hayward le samedi, quelques jours d’attente en laissant l’ailier parler au Jazz et aux Celtics, puis un effet domino dès sa décision. Si Miami peut choper le All-Star, alors les petits mentionnés par le boss seront priés pour la plupart d’aller voir ailleurs. Si le Heat passe au travers, il suffira alors de contacter les cadres motivés du groupe de cette année, et leur vendre un bis repetita sous les ordres d’Erik Spoelstra. Maintenant, utiliseront-ils ce loupé comme un élément de négociation pour être mieux payés ? Peut-être, mais Patoche sait qu’il trouvera des joueurs similaires dans la jungle si certains sont trop gourmands. On va donc probablement vivre un été calme dans ce coin de la Floride lors des prochaines semaines, ce qui n’est pas plus mal quand on se souvient de l’agitation de l’été dernier. Un groupe conservé, peu de sous mal dépensés, et on repart sur la dynamique de 2017 qui offrait au Heat un des meilleurs bilans de toute la Ligue.

Quoi qu’il en soit, rien qu’avec Hassan Whiteside, Goran Dragic, le retour de Justise Winslow et les dynamites comme Tyler Johnson ou Josh Richardson, la reprise sera excitante du côté de Sud-Plage.

Source : Sun Sentinel


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