Karl-Anthony Towns bosse sur des “moves secrets” : la concurrence va encore prendre cher…
Le 17 juin 2017 à 01:50 par Bastien Fontanieu
Actuellement à Los Angeles après avoir fait un petit tour par notre continent, Karl-Anthony Towns est très excité car il va pouvoir faire son boulot préféré : bosser dans l’ombre, afin de revenir encore plus fort.
Seulement 21 ans sur la carte d’identité, mais un niveau de jeu à faire chialer du trentenaire par vagues de douze. Bienvenue dans le monde de KAT, celui que nombreux considèrent déjà comme le pivot le plus technique au monde. Son potentiel est immense, ça on l’a vu. Ses statistiques sont folles, ça aussi on l’a vu. Mais s’il y a bien quelque chose qui a collé une claque à tout le monde, c’est le bagage offensif du bonhomme. Capable d’étirer les défenses en artillant à trois-points, Towns a aussi proposé une conduite de balle saisissante pour son jeune âge et un jeu au poste déjà bien défini. Le problème, pour la concurrence ? C’est que le gamin est loin d’être satisfait de son niveau actuel. Souhaitant devenir littéralement injouable, le pivot du Minnesota est prêt à passer son été à la salle pour proposer une troisième saison professionnelle digne des plus grands joueurs du circuit. On l’a donc vu à Roland Garros pendant le mois de mai, à Los Angeles début-juin pour l’E3, c’est le Star Tribune qui a interviewé le phénomène cette semaine avant qu’il ne rentre dans sa tanière près des Wolves. Et ce qu’on peut dire, c’est que l’agent KAT32 a prévu de développer des armes intouchables lors des prochains mois..
“Je vais passer une bonne partie de mon été à Minneapolis. J’y suis resté pendant quelques temps, j’ai toujours apprécié y être. Je veux y retourner dès que possible.
Il y a plusieurs choses que j’ai remarquées et sur lesquelles je souhaite bosser. Ce sera vraiment cool de les montrer sur le terrain. Mais cela reste des moves secrets. Personne ne pensait que j’avais le fadeaway sur une jambe dans mon répertoire, jusqu’à ce que je l’exécute en match. J’ai toujours quelque chose en développement dans mon arsenal, prêt à être utilisé sur les parquets.”
Donc on parle d’un garçon qui tournait à plus de 25 points de moyenne pour sa deuxième saison chez les grands, et a prévu d’ajouter du matos à son profil ? Autant prévenir les pivots adverses et leur mettre des gants humidifiés à leur disposition, car il risque de faire chaud en défendant sur la bête. Towns a raison de souligner cette anecdote sur le “one-leg” à la Dirk Nowitzki. On ne pensait pas voir un garçon nous offrir ce shoot avec régularité à 21 ans, mais plus d’une fois la saison passée, Karl-Anthony a puni les défenseurs adverses en lâchant ce mouvement avec réussite et plein de touché. Sachant qu’il a déjà un poignet fatal à distance (36,7% de réussite…), qu’il peut jouer face au panier et en dribblant, on attend du lourd au poste. C’est clairement dans ce domaine que KAT a encore des “choses à prouver”, lui qui peut avoir tendance à se compliquer la tâche face à des monstres plus athlétiques ou plus longs. Un petit hook main droite, un autre main gauche, des feintes dans tous les sens en avalant de la mixtape d’Olajuwon matin-midi-soir, voilà un régime estival qui devrait donner un semblant de sourire à Tom Thibodeau. Par contre, pour les pivots du circuit, bonne chance…
Et si Karl-Anthony Towns devenait indiscutablement le meilleur pivot au monde, dans sa troisième saison NBA ? La question semble blasphématoire pour n’importe quel jeune intérieur, mais quand on voit le potentiel du bonhomme, nope.
Source : Star Tribune