Tuto bon plan : Robert Covington prolongé à Philadelphie, c’est malin et efficace

Le 15 juin 2017 à 02:37 par Bastien Fontanieu

Robert Covington
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Il ne fera jamais de All-Star Game, mais il est extrêmement utile. Il ne sera jamais en couverture d’un grand magazine, mais il fait son boulot tous les soirs : Robert Covington a été prolongé par les Sixers.

Eh, pas folle la guêpe. On sait que Bryan Colangelo est capable et sera capable d’en faire des conneries, mais conserver Roco était une évidence compte-tenu du contexte salarial. En effet, le joueur dont le surnom rend hommage à un grand acteur du 20ème siècle possédait une… Team Option pour la saison 2017-18. Pour rappel, et notamment ceux qui pioncent au fond, c’est la franchise qui décide de l’avenir de son joueur dans ce cas précis. Chez les Sixers, il n’y avait pas donc besoin de tourner 200 ans autour du pot : 1 577 230$ pour garder un joueur aussi polyvalent et utile que Covington, c’est cadeau. Le management a donc confirmé ce mercredi que l’ailier resterait dans l’équipe l’année prochaine, ce qui permettra à ce dernier de confirmer les beaux espoirs créés ces derniers mois. En effet, après avoir été un des joueurs les plus réguliers et intéressants à Philadelphie pendant leurs saisons déprimantes, Robert n’a pas laissé l’arrivée de Joel Embiid et compagnie impacter négativement sa production. Bien au contraire même, puisque le bonhomme a tapé des records personnels la saison passée.

Points (12,9), rebonds (6,5), passes (1,5), interceptions (1,9), contres (1), pourcentage au tir (40%), pourcentage aux lancers (82,2) et bien évidemment temps de jeu (31,6), Roco a atteint un nouveau level ces derniers mois et a notamment profité de cette belle exposition pour montrer sa confiance dans le money-time. Extrêmement précieux défensivement, préférant se taire et faire son job pour laisser les stars prendre les spotlights, Covington est un de ces garçons dont chaque équipe a besoin pour faire le sale boulot et se ramener à l’heure à la salle. La bonne nouvelle pour les Sixers, c’est donc le fait qu’il y aura une saison de plus à petit prix pour profiter du joueur. La mauvaise nouvelle pour le garçon, hélas, c’est qu’il risque d’y avoir un peu de concurrence à son poste dans quelques mois, lorsque Philly retrouvera son équipe de basket. Tout dépendra évidemment des rotations instaurées par Brett Brown, mais il est clair que Robert devra faire avec l’arrivée de Ben Simmons, les progrès de Justin Anderson, un potentiel choix de Draft à l’aile et des signatures sur ce post. Pas de quoi l’intimider, mais un point à noter.

Hâte de pouvoir rebalancer le contrat de Robert Covington dans quelques mois, lorsqu’il se donnera 15 fois plus que DeMarre Carroll mais obtiendra… 15 fois moins.

Source : ESPN


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