De’Aaron Fox se compare à John Wall : faut dire que les dragsters de Kentucky se ressemblent

Le 10 mai 2017 à 20:51 par Antoine Albaut

De'Aaron Fox
Source image : YouTube / Ballislife South

ESPN a demandé à De’Aaron Fox, actuellement à la fac de Kentucky candidat à la Draft 2017, à qui il s’identifiait le plus comme joueur NBA, et la réponse fut logique : John Wall.

Il faut dire qu’ils se ressemblent. Tous les deux sont passés par Kentucky. En plus, De’Aaron a un style de jeu similaire à Jean Mur à la même époque : très athlétique, beaucoup de finition près du panier mais aussi un tir peu fiable, ça viendra. Le jeune a de grandes chances de sortir haut dans la Draft, mais pas au niveau d’un John Wall tant la cuvée de cette année semble remplie en meneurs de qualité. En tout cas, il aime être comparé au meneur des Wizards, qui peut lui servir de modèle. A 19 ans, le garçon a l’air serein sur sa transition en NBA.

“Tout le monde le dit. Je n’ai aucun problème à être comparé à lui vu sa façon de jouer. Je veux être capable d’arriver dans la Ligue et de faire ce qu’il fait, et essayer d’en faire plus. C’est un super joueur avec qui être comparé. […] Je pense réussir cette transition car je suis capable de prendre des rebonds en tant que meneur. Même si je ne les prends pas, je récupère une sortie de balle et je peux pousser le tempo et créer pour mon équipe. Je veux aider mon équipe.”

Pour remonter la balle rapidement on fait confiance à De’Aaron. Le gaucher a terminé sa saison de NCAA avec 16 points à 48% tir mais seulement 25% à 3-points, 4 passes et 4 rebonds de moyenne. Malgré une grosse performance avec 39 points face à Lonzo Ball pour éliminer UCLA et une défaite avec les honneurs contre North Carolina en quart de finale, la mock draft ne l’annonce qu’entre la 5 et 7ème place tant il y a du monde devant lui. Mais ça ne fait pas peur à l’intéressé qui s’identifie aussi à Karl-Anthony Towns, ancien de la maison Wildcats. Ce dernier lui a conseillé de ne pas être timide lors de son arrivée dans la Ligue et de se montrer confiant. Et on peut en témoigner, KAT n’a pas eu peur de grand chose.

“Je m’en fous des mock drafts. À la fin, on doit aller sur le terrain et jouer. S’ils sont choisis avant moi, et bien ils le seront. Cela ne signifie pas grand chose finalement, je veux simplement être productif sur le terrain.”

Le nouveau prodige de Kentucky a la tête sur les épaules et on lui fait confiance pour réussir son entrée en NBA. Avec KAT et John Wall comme soutiens, on ne se fait pas trop de soucis sur la réussite du garçon. 

Source texte : ESPN