Tony Parker a ressorti le mode 2007 : 27 points à 11/14 et des grosses bourses, on peut voter pour lui le 7 ?
Le 28 avr. 2017 à 08:12 par Giovanni Marriette
Celle-là il fallait être très doué pour la sortir hier à 22h. Quoique… pas tellement. Car si la série de Tony Parker fût une belle réussite globale, la conclusion cette nuit fût tout simplement parfaite.
On peut dire ce qu’on veut de Tony Parker, que ses bientôt 35 ans se font de plus en plus ressentir face aux jeunes marsupilamis de la Ligue, il n’empêche que quand il faut se retrousser les manches et enfiler la veste du patron, le meilleur joueur français de l’histoire est encore capable d’être au rendez-vous. Le rappeur fou l’a prouvé une fois de plus cette nuit, remportant son duel avec Mike Conley et prouvant par la même occasion que 15 ans de carrière avec les Spurs valent infiniment plus que 153 millions de dollars sur un chèque. Non pas que le meneur des Grizz aie lâché un vilain match loin de là, mais la justesse de Toni Pi était tellement folle cette nuit que le pauvre Mike est parfois passé pour un vulgaire Mario Chalmers. 6/6 au premier quart pour un total westbrookien de 15 points en 12 minutes, un match de patron du début à la fin lorsque Kawhi Leonard ne trouvait pas la solution et que Pau Gasol semblait bourré comme un coing, et voilà que le public pourtant survolté du Fedex Forum se retrouvait à profiter bien malgré lui d’un TP en mode 2007, lorsque Tim Duncan en personne était obligé de lui laisser le trophée de MVP des Finales. Le délire durera jusqu’au dernier des buzzers, avec une carotte qui aurait presque pu se terminer en tomar en contre attaque, juste le temps de se souvenir que Tony n’était monté que deux fois au dunk dans sa carrière NBA, avec un joli pourcentage de 50% de gorgettes.
Mais tout ça est évidemment bien futile et si le futur Hall of Famer des Spurs était connu pour ses qualités athlétiques, et bien nous on aimerait pas le café. Non, son truc à Tony c’est de poser les poings sur la table dans les matchs qui comptent et c’est ce qu’il a fait cette nuit. 27 points, 2 rebonds et 4 passes à 11/14 au tir et 4/4 au lancer, prend ça la pré-retraite et repasse dans quatre ans. Un feu d’artifice comme on les aime, à déguster avec la baguette, le saucisson et le pinard. Ce ne sera probablement pas la même limonade face aux Rockets, mais au moins Tony vient de nous prouver qu’il en a encore sous la semelle malgré un âge qui commence à sentir la rouille.
Immortel Tony, au moins autant que ses Spurs qui semblent trouver chaque jour des solutions pour lutter contre le temps et traverser les époques sans encombre. Et si vous trouvez qu’on en fait trop, nous on va tout de suite se remettre la Marseillaise une dernière fois avant d’aller faire la sieste. Allez, balance balance.