Défenseur de l’Année : les votes de la rédaction pour la saison 2016-17

Le 25 avr. 2017 à 19:00 par Bastien Fontanieu

Defensive Player of the Year trophée DPOY
Source : YouTube

Avec une saison régulière terminée et des trophées qui seront distribués officiellement le 26 juin par la NBA, l’heure est tout de même venue de donner nos votes concernant chaque grande récompense : tout de suite, le Défenseur de l’Année !

Meilleure Progression de l’Année

Après deux dernières saisons terminées en faisant la teuf du côté de San Antonio, l’heure est venue de changer de propriétaire ! En effet, si Kawhi Leonard sera très probablement sur le podium en ayant encore une fois offert une campagne royale, c’est entre Draymond Green et Rudy Gobert que l’affaire se jouera très probablement. La polyvalence de l’un, l’intimidation de l’autre, des performances remarquables tout au long de la saison, ça va être tendu à départager. Et vous, pour qui voteriez-vous ?

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David : Draymond Green

Si j’écoute mon coeur, je vote Rudy, surtout que l’ami des Warriors a tendance à me les briser comme si j’étais le premier Steven Adams venu. Mais la raison note qu’en terme de polyvalence défensive, on a rarement fait mieux depuis les killers des nineties (coucou Dennis, coucou Scottie), capables de jouer les “libéros” en couvrant les coéquipiers. Après deux secondes places, c’est son tour de monter sur le trône.

Ben : Draymond Green

Le Poulidor du DPOY a mérité de grimper sur la plus haute marche du podium cette année. Avec l’arrivée de Kevin Durant, il a accepté de diminuer son rendement offensif pour se concentrer sur l’autre moitié de terrain. Sa moitié de terrain. Sa polyvalence est aussi sa force et il peut aussi bien gêner les extérieurs mobiles que les baobabs de la raquette. Il est la preuve que l’on peut devenir All-Star sans tourner à 20 points et 10 rebonds toute la saison. Les votants pourront justifier leur choix avec ses deux interceptions de moyenne (leader NBA).

Alexandre : Rudy Gobert

Même s’il est vrai que Draymond Green a fini deux fois deuxième et qu’il a proposé une grande saison défensive, il ne faut pas se faire trop influencer par les débuts de PO magnifiques de l’ailier-fort des Warriors pendant que Rudy était blessé. Sur la régulière, Gobzilla est meilleur contreur et quatrième rebondeur. Les stats avancées sont également en faveur du Français comme notamment les defensive win shares (nombre de wins apportées par un joueur grâce à sa défense). Gobert est juste premier de la ligue sur ce point. Il est le boss de la défense de l’équipe qui a encaissé le moins de points en moyenne et qui possède le troisième meilleur defensive rating. Utah est une escouade dont l’identité défensive est la base sur laquelle elle s’appuie pour progresser. Et Rudy est le socle de cette identité. DPOY !

Giovanni : Rudy Gobert

Du 50/50 avec Draymond mais le côté patriotique prend le dessus. D’un côté un homme qui confirme mais de l’autre un pivot qui explose littéralement et qui est en train de transformer sa franchise en super puissance en devenir. On voit trop l’importance de Rudy en son absence, ses actions défensives sont souvent spectaculaires, il est le meilleur défenseur de… la meilleure défense et ses progrès sont déjà immenses. Big up à Kawhi également mais pour moi ce sera Rudy d’une courte tête.

Bastien : Draymond Green

Le coeur bat fort pour le copain tricolore, mais difficile de ne pas s’incliner devant le dossier du pibtull des Warriors, qui est devenu un cauchemar sur absolument tous les postes dans la NBA actuelle. Il était dauphin il y a deux ans, il était dauphin il y a un an, cette fois c’est pour Draymond. Sa domination est telle dans sa propre moitié de terrain qu’on n’est plus étonnés en le voyant claquer un match à 10 interceptions… avant de l’observer contrer 5 à 6 tirs le lendemain. Patron de la défense numéro 1 de la Ligue cette saison (efficiency rating), spécialiste de l’équipe proposant le meilleur bilan de toute la NBA, Green a accepté de lâcher l’attaque cette année pour se focaliser sur le rempart collectif : si ça c’est pas la définition du verrou ultime…